Zianon Pazniak
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Zianon Pazniak
| Membre de la 12e législature du Soviet suprême de la RSS de Biélorussie (d) | |
|---|---|
| - |
| Naissance |  (80 ans)Subotniki (en) |
|---|---|
| Nom dans la langue maternelle | Зянон Станіслававіч Пазняк ou Зянон Станіслававіч Пазьняк |
| Nationalité | |
| Formation | Académie artistique d'État de Biélorussie (en) |
| Activités | Écrivain, historien de l’art, archéologue, homme politique, poète, journaliste d'opinion |
| Père | Stanislau Pazniak (d) |
| A travaillé pour | Kandrat Krapiva Institute of Art Studies, Ethnography and Folklore (d) |
|---|---|
| Partis politiques | Parti chrétien-conservateur - BNF () Front populaire biélorusse (en) |
| Site web | pazniak.info |
| Distinctions | Ordre de la chasse (en) () Médaille du centenaire de la république démocratique biélorusse |
Signature
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Zianon Stanislavavitch Pazniak (en biélorusse : Зянон Станіслававіч Пазняк), ou Zenon Stanislavovitch Pozniak (en russe : Зенон Станиславович Позняк), est un homme politique biélorusse né le près de Hrodna.
Biographie
Il est l'un des fondateurs du Front populaire biélorusse[1] et de Martyrolog Byalorusi, une société commémorant les victimes du stalinisme[réf. souhaitée]. Pazniak est à l'origine de la découverte en 1988 des fosses communes de Kourapaty, où ont été enterrés les victimes d'une des purges staliniennes. De 1989 à 1999 il était président du Front populaire biélorusse. Il était député du conseil suprême de la République socialiste soviétique de Biélorussie et de la Biélorussie[1]. Il s'est opposé à l'idée d'une république présidentielle, craignant qu'elle ne conduise à la dictature[réf. souhaitée]. Pazniak était candidat à l'élection présidentielle biélorusse de 1994, mais il a perdu contre Loukachenko, obtenant 12,8 % des suffrages[2].
En 1996, à la suite des nombreuses arrestations des opposants à Loukachenko, Zianon Pazniak se réfugie aux États-Unis. Après la scission du Front populaire biélorusse en 1999, il a créé le parti Parti démocrate-chrétien BNF[3]. Il est néanmoins très critique envers les principales figures de l'opposition biélorusse, les accusant de servir les intérêts de la Russie[4],[5],[1]. Lui-même défend des positions fermement nationalistes[1].
Notes et références
- ↑ a b c et d (en) Vitali Silitski et Jan Zaprudnik, « Pażniak (also Poznyak), Zianon », dans The A to Z of Belarus, Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-7200-4, lire en ligne), p. 229
- ↑ Philippe Marchesin, La Biélorussie, éditions Karthala, (ISBN 978-2-8111-4114-1, lire en ligne), p. 50
- ↑ Wojciech Roszkowski, Jan Kofman: Biographical Dictionary of Central and Eastern Europe in the Twentieth Century. Routledge, 2016. p. 761-762.
- ↑ (en) « Moscow’s cozy vista Belarusian and Russian political experts explain the Kremlin’s options in Minsk ahead of an uncertain presidential election », sur meduza.io, (consulté le ).
- ↑ (ru) « Позняк: сегодня Бабарико — потенциально более вредный белорусам, чем Лукашенко », sur Новости Беларуси | euroradio.fm
Liens externes
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