Sergueï Grigoriants

Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article homonyme, voir Sergueï Grigoriants (joueur d'échecs).

Cet article est une ébauche concernant une personnalité russe.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Sergueï Grigoriants
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
KievVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Sergueï Ivanovitch Grigoriants
Nationalités
Formation
Activités
Autres informations
Site web
www.grigoryants.ruVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Sergueï Ivanovitch Grigoriants (en russe : Сергей Иванович Григорьянц ; en ukrainien : Сергій Іванович Григорьянц, Serhiï Ivanovytch Hryhoriants) est un dissident soviétique puis russe né le à Kiev (république socialiste soviétique d'Ukraine, URSS) et mort le à Moscou (Russie)[1].

Il est rédacteur au magazine Glasnost et président de la Glasnost Defence Foundation, une organisation impliquée dans la défense des droits humains.

Biographie

Sergueï Grigoriants est d'origine arménienne[2]. Emprisonné plusieurs années à partir de 1975 pour « agitation et propagande anti-soviétique », il milite en faveur des droits humains. Libéré à la faveur d'une amnistie en 1987, il publie le magazine Glasnost, critique à l'égard du système communiste et non soumis à la censure. Malgré quelques alertes, le journal ne sera jamais interdit[3].

Il reçoit la plume d'or de la liberté en 1989, récompense pour la liberté de la presse dans des conditions difficiles, mais des pressions sur lui en 2000 ont encore été rapportées par la commission des droits de l'homme aux nations unies[4].

Il poursuit ses activités de défenseur des droits humains après la chute du régime soviétique. En particulier, il s'oppose aux guerres de Tchétchénie et à l'évolution autoritaire du pouvoir de Vladimir Poutine. En 2014, hostile à l'agression russe en Ukraine et à l'annexion de la Crimée, il porte plainte contre Vladimir Poutine à la Cour internationale de justice de La Haye. En juillet 2018, à Moscou, il est renversé et blessé par une voiture qui ne s'arrête pas et dont le conducteur ne sera jamais retrouvé. Il considère avoir échappé à un attentat ciblé sur sa personne[5].

Notes et références

  1. (ru) « Умер советский диссидент, журналист, правозащитник Сергей Григорьянц », sur www.svoboda.org (consulté le )
  2. (ru) ГРИГОРЬЯНЦ Сергей Иванович - Labirinth
  3. Martin Malia, La tragédie soviétique : histoire du socialisme en Russie, 1917-1991, Seuil, , 633 p. (ISBN 978-2-02-036283-2), p. 524
  4. Chapitre 312 du rapport de la commission des droits de l'Homme 2002.
  5. (ru) « В Москве сбит машиной правозащитник Сергей Григорьянц », sur www.svoboda.org (consulté le )

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Tchéquie
    • Lettonie
    • WorldCat
  • Glasnost Defence Foundation
  • article sur de la planète.org, voir troisieme round
v · m
Dissidents soviétiques
  • icône décorative Portail des droits de l’homme
  • icône décorative Portail de la Russie
  • icône décorative Portail de l’URSS