Université de Fourah Bay

Université de Fourah Bay
Histoire
Fondation
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Statut
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Site web
fourahbaycollege.netVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Sierra LeoneVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
FreetownVoir et modifier les données sur Wikidata
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L'université de Fourah Bay (en anglais : Fourah Bay College), située à Freetown, est le principal établissement d'enseignement supérieur de Sierra Leone.

Historique

Fondé en 1827 par les Britanniques, le Fourah Bay College est le premier établissement universitaire d'Afrique sur le modèle occidental. Après une brève fermeture entre 1859 et 1863, son développement prend encore plus d'ampleur. Par la réputation de son université pour la qualité des études de médecine, de droit et de philologie, Freetown se fait connaître comme l’« Athènes de l’Afrique ». De fait, les étudiants affluent de toute l'Afrique de l'Ouest britannique[1].

Il est intégré à l'université anglaise de Durham en 1876. La fonction de cette institution consiste en premier lieu à former des instituteurs, mais le succès de l'initiative amène son développement[2]. Parallèlement, l'enseignement primaire et secondaire est développé dans la région, dans les missions, principalement protestantes de l'Église wesleyenne et des luthériens de Bâle. Les élèves du primaire apprennent à lire dans leur langue vernaculaire, dont les missionnaires codifient la grammaire et l'orthographe[3], puis apprennent l'anglais dans le secondaire.

Le Fourah Bay College contribue ainsi pour une bonne part à la formation d'une élite intellectuelle ghanéenne, qui émerge bien plus tôt que dans les autres territoires coloniaux et joue un rôle important dans l'histoire du Ghana et dans l'histoire de la culture du cacao[3]. Cette élite anime les premières formations politiques africaines, en particulier au Ghana, l'Aborigene's right protection society (ARPS), dont le plus illustre fondateur est J.E Casely Hayford, auteur de plusieurs livres, dont Ethiopia Unbound, qui exalte le nationalisme africain à partir de thèmes bibliques.

Étudiants notoires

  • Samuel Ajayi Crowther, premier évêque noir de l'histoire de l'anglicanisme
  • Yvonne Aki-Sawyerr, femme politique sierraléonaise, maire de Freetown
  • Zainab Bangura, femme politique sierra-léonaise et ministre.
  • Ella Koblo Gulama, femme politique sierra-léonaise et ministre.
  • Ernest Bai Koroma, President of Sierra Leone
  • Milton Margaï, premier Premier ministre de Sierra Leone.
  • Abu Bakarr Kanu, chimiste.
  • Hillary Sao Kanu, policière sierra-léonaise.

Notes et références

  1. Elikia M'Bokolo, Afrique noire. Histoire et civilisation du XIXe siècle à nos jours., Tome 2 : Du XIXe siècle à nos jours, Éditions Hatier, Paris, 1992, p. 433.
  2. Terres, urbanisme et architecture "créoles" en Sierra Leone : XVIIIe – XIXe siècles, par Sylvie Kandé, page 188
  3. a et b Les cinquante Afriques, Hervé Bourges et Claude Wauthier, Seuil, (1978), page 581

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Liste indicative du patrimoine mondial
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dizionario di Storia
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