Simon Segal

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Segal.


Cet article est une ébauche concernant un peintre français et un peintre polonais.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Simon Segal
Naissance

Białystok
Décès
(à 70 ans)
Arcachon
Sépulture
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (à partir de )
polonaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
peinture, illustration,
tapisserie, lithographie,
mosaïque
Mouvement

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Simon Segal (Białystok, - Arcachon, ) est un peintre figuratif juif russe de l'École de Paris, venu en France en 1925 et naturalisé en 1949.

Il vécut à Toulon avant guerre, puis en Normandie et à Paris. Portraitiste, peintre animalier, Segal fut aussi peintre de paysages et de marines, illustrateur et mosaïste. Son œuvre, peu nombreux, caractérisé par son lyrisme, son style austère, synthétique et expressif, culmine au cours de sa période dite « de la Hague » (1946-1953).

Biographie

Issu d'une famille juive aisée de Białystok, Simon Segal s'installe à Berlin en 1918 après des études d'ingénieur. Il y publie des illustrations dans la revue Spolochi de la diaspora russe. Il arrive en France en 1925, où il mène une vie précaire, étant successivement bibliothécaire, ouvrier dans une usine Citroën puis styliste pour Paul Poiret. À Toulon, en 1926, il rencontre son mécène, le marchand d'art Bruno Bassano. Il revient à Paris en 1935 et y organise sa première exposition, dans la galerie Billiet-Worms. Bien que totalement inconnu à l'époque, l'intégralité de l'exposition est achetée par le collectionneur américain Frank Altschul[1].

Pendant la guerre, il se réfugie à Aubusson (Orne), dans la partie occupée de la France, après avoir échoué à intégrer l'armée.

En 1946, il s'établit à Jobourg, village proche de Cherbourg en Normandie, où il connaît une période très productive. Il est naturalisé français en 1949[1]. Il retourne à Paris en 1953, et organise plusieurs expositions de ses œuvres.

En 1957, il illustre la Bible (éditions Labergerie) et, en 1968, l'Apocalypse selon Saint Jean (maquette de Michel Kieffer ; édition Les Bibliophiles de France). Pour ce dernier ouvrage, il réalise une suite de 16 lithographies (11 lithographies en double page et 5 en pleine page)[2].

À sa mort, d'un cancer, son ami le docteur Pierre Osenat le fait enterrer dans le cimetière d'Arcachon (carré 38) et fait don à la ville de certaines de ses œuvres et de nombreux papiers personnels[1].

Musée

La chapelle du couvent des Ursulines[3] d'Aups, dans le Var, abrite le musée d'art moderne Simon Segal, qui présente 280 toiles dont 175 de l'École de Paris (donation Bruno Bassano).

Expositions

Du vivant de l'artiste

  • 1935 : Paris, galerie Billiet-Worms
  • 1950 : Paris, galerie Drouant-David
  • 1951 : Toulon
  • 1953-1955 : Paris, galerie Bruno Bassano
  • 1956 : Albi, Musée Toulouse-Lautrec (rétrospective)
  • 1957 : Paris, galerie Bruno Bassano
  • 1959 : Paris, Musée Bourdelle (mosaïques)
  • 1960 : São Paulo, Musée d'art moderne (mosaïques)
  • 1961 : Londres, Upper Grosvenor Galleries
  • 1963 : Milan, galerie Stendhal
  • 1964 : Paris, galerie Bruno Bassano
  • 1968 : Paris, galerie Drouant

Posthumes

  • 1971 : Brest, Palais des Arts et de la Culture (rétrospective)
  • 1972 : Valréas, Château de Simiane (rétrospective)
  • 1982 : Paris, Salon de la Rose-Croix (rétrospective)
  • 1989 : Paris, Musée du Luxembourg (rétrospective générale, 160 œuvres)
  • 1990 : Paris, Salon du Dessin & de la Peinture à l'eau (30 œuvres)
  • 1997 : Arcachon (rétrospective, 50 œuvres)
  • 1999 : Cherbourg, musée Thomas Henry « Segal à La Hague » (70 œuvres)
  • 2010 : Białystok, Muzeum Podlaskie w Białymstoku « L'enfant secret de Białystok » (rétrospective, 100 œuvres)

Notes et références

  1. a b et c « 150 ans d’histoire au cimetière d’Arcachon », sur Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch, (consulté le ).
  2. « Segal, Simon - L'Apocalypse selon Saint-Jean »
  3. Appelé le « Manoir », le couvent cistercien des XIe au XIIe siècle a été restauré successivement par les Augustins, les Ursulines et les Trinitaires.

Annexes

Bibliographie

  • Michel Dansel, « Simon Segal, peintre de l'espoir nostalgique », Matulu N° 16, juillet-.
  • Simon Segal, Autobiographie, Éditions France Univers, Paris, 1974.
  • Nieszawer et Princ, Histoires des artistes Juifs de l'École de Paris, 1905-1939, (Denoël, 2000 - Somogy, 2015) Les étoiles éditions, 2020, p.366-369.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • WorldCat
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Delarge
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Simon Segal sur le site de Nadine Nieszawer
  • Site internet de l'Association des amis de Simon Segal
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de la gravure et de l'estampe
  • icône décorative Portail de la France