Rudolf Karel

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Rudolf Karel

Rudolf Karel (avant 1935).

Biographie
Naissance	9 novembre 1880 Pilsen
Décès	6 mars 1945 ou 7 mars 1945 Kleine Festung Theresienstadt
Nationalité	tchécoslovaque
Activités	Compositeur, enseignant, professeur d'université, chef d'orchestre, légionaire tchécoslovaque

Autres informations
A travaillé pour	Conservatoire de Prague
Armes	Czechoslovak legions in Russia (d) (1918-1920), Légions tchécoslovaques
Genres artistiques	Musique classique, opéra
Lieu de détention	Kleine Festung Theresienstadt (1945)
Distinction	Commandeur de l'ordre de Tomáš Garrigue Masaryk (d) (1998)

Plaque commémorative

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Rudolf Karel, né le 9 novembre 1880 à Pilsen et mort le 6 mars 1945 au camp de concentration de Theresienstadt, est un compositeur tchécoslovaque.

Biographie

Fils d'un employé des chemins de fer, il a étudié la composition de 1899 à 1904 avec Antonín Dvořák et l'orgue avec Klicka à Prague. C'est aussi à Prague qu'il a participé à la résistance contre les Nazis. Il a été arrêté le 19 mars 1943 puis interné à la prison de Pankrác. Il continue la composition dans des conditions incroyablement difficiles, en écrivant avec du charbon sur du papier hygiénique^[1]. Comme pour tant d'autres, ses dernières œuvres ont été exhumées et reconstituées par Francesco Lotoro^[1].

En février 1945 il est déporté au camp de concentration de Theresienstadt où il meurt un mois plus tard.

Œuvres (sélection)

Piano

1910 Thème et variations op. 13

Opéras

1909 Le Cœur d'Islein (Ilseino srdce)
1932 La Mort marraine Joyeux conte en 3 actes op. 30
vers 1944 Les Cheveux d'or du Père Grand-Savoir ("Tri vlasy deda Vseveda") opéra en cinq tableaux

Œuvres pour orchestre

vers 1904/1911 Scherzo Capriccio op. 6
1909 Symphonie Ideale op. 11
1914 Symphonie pour violons et orchestre op. 20
1918-1920 Symphonie Démon op. 23
1921 Symphonie Renaissance op. 15
1938 Symphonie de printemps op. 38
1941 Ouverture révolutionnaire op. 39

Musique de chambre

1936 Troisième quatuor à cordes op. 37
1945 Nonet (sans numéro d'opus)

Références

↑ ^{a et b} Thomas Saintourens, Le Maestro, Éditions Stock, 2013, p. 81-90

Annexes

Liens externes

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