René Bouët-Willaumez
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Naissance | Rennes ![]() |
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Décès | (à 78 ans) Clamart ![]() |
Nom de naissance | René Louis Marie Bouët-Willaumez ![]() |
Nationalité | française ![]() |
Activité | Dessinateur de presse ![]() |
Père | Henri Édouard Hervé Bouët-Willaumez (d) ![]() |
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Le comte René Bouët-Willaumez, né à Rennes le et décédé à Clamart le [1], fils du comte Henry Edouard Hervé Bouët-Willaumez (1872-1948) et de Fanny Marie Anne Dorange (1876-1959), est un illustrateur de mode du milieu du XXe siècle, d'origine bretonne, connu pour son travail dans le magazine Vogue.
Biographie
René Bouët-Willaumez serait un comte breton[2],[note 1]. Après des études à l'École centrale, il abandonne sa carrière d'ingénieur pour s'établir à Paris et y mener une carrière artistique[3], sur les conseils de Main Bocher. Sportif, mondain, doué pour l'illustration[4], il va développer un style reconnaissable avec ses dessins fluides, précis, et descriptifs.
Découvert par Condé Nast, sa première apparition dans Vogue date de 1929, pour travailler ensuite régulièrement pour ce magazine[5]. Ses relations avec Carl Erickson sont tendues. Son style étant très proche de celui de sa femme Lee Erickson, alors à l'apogée de sa carrière, celle-ci insiste auprès de Michel de Brunhoff pour éloigner Bouët-Willaumez de Paris: il part pour Londres[3],[6]. Pourtant, en 1933, Pierre Mourgue, Carl Erickson et sa femme Lee, ou Benito sont bien en place au sein de Vogue. Willaumez est alors seulement décrit comme « l'illustrateur en vue »[7]. Mais alors que la couleur entre majoritairement dans les pages du magazine de mode à cette époque, René Bouët-Willaumez va rapidement s'imposer et trouver sa place[5] l fait rapidement partie, avec Eric alors au sommet de son art, des « stars de l'entre-deux guerres[8] », devient « illustrateur vedette[9] » de Vogue[10],[11] malgré l'arrivée du renommé Christian Bérard, puis de René Bouché quelque temps après. Durant de nombreuses années, il est essentiellement sollicité par l'édition américaine de Vogue[3] et est peu publié dans les éditions anglaises ou françaises[12].
Dès la première année de la Seconde Guerre mondiale, René Bouët-Willaumez s'installe à New York avec d'autres illustrateurs[13]. Aux environs des années 1950, les publications de ses illustrations se font de plus en plus rares.
Il contracta trois alliances : avec Isabel Gadsden-Rawlings, dont il divorça avec postérité, avec Margaret Maléna Minnigerode dont il divorça sans postérité, avec Fabienne de Boisboissel dont il n'eut pas de postérité.
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Il meurt en 1979, après que sa carrière et son style aient été systématiquement comparés, mis en exergue, avec Carl Erickson René Bouët-Willaumez sera souvent défini comme un illustrateur « rival » et « complémentaire » de ce dernier[note 2].
Notes et références
- Notes
- ↑ S'il est décrit dans les ouvrages comme étant un « comte breton », les détails de sa « généalogie aristocratique restent à prouver »[3] et d'un façon plus générale, les ouvrages n'abordent pas ou que très peu sa biographie hors de sa carrière.
- ↑ « […] le travail de l'Américain Carl Erickson (Eric), en poste à Paris pour rendre compte de la mode française, avec son grand rival le comte René Bouët-Willaumez. Au cours des années trente les deux hommes, dont les styles étaient proches, […][14] » ou « Bouët-Willaumez, comme son rival Eric[6], », ou encore « Eric […] Sa rivalité inavouée avec Willaumez, son cadet, continua tant que celui-ci resta à Vogue : en fait, c'était une chance pour chacun d'eux, car ils étaient merveilleusement complémentaires, et se mettaient en valeur l'un l'autre[2]. ». David Downton, à propos de Carl Erickson et sa femme, dit : « Dès qu'apparaissait un rival talentueux, comme le très doué René Bouët-Willaumez[4] », et précise lors d'une interview : « Autrefois, Bouët-Willaumez, par exemple, ressemblait beaucoup à Eric, et tous deux firent d'ailleurs chez Vogue des carrières parallèles et très brillantes[15]. »
- Références
- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
- ↑ a et b William Parker 2010, p. 100
- ↑ a b c et d William Parker 2010, p. 102
- ↑ a et b Davis Downton - Carl Erickson, p. 64
- ↑ a et b William Parker 2010, p. 47
- ↑ a et b Cally Blackman - 1925-1949, p. 106
- ↑ William Parker 2010, p. 44
- ↑ Cally Blackman - Depuis 1975, p. 261
- ↑ William Parker 2010, p. 10
- ↑ William Parker 2010, p. 98
- ↑ William Parker 2010, p. 99
- ↑ William Parker 2010, p. 162
- ↑ William Parker 2010, p. 108
- ↑ Cally Blackman - 1925-1949, p. 71
- ↑ Davis Downton interviewé, p. 175
Bibliographie des références
- William Parker (préf. David Hockney), Dessins de mode : Vogue, Paris, Thames & Hudson, , 240 p. (ISBN 978-2-87811-359-4)
- David Downton (trad. de l'anglais par Brigitte Quentin, préf. Stéphane Rolland), Les Maîtres de l'illustration de mode [« Master of Fashion Illustration »], Paris, Eyrolles, (1re éd. 2010), 226 p. (ISBN 978-2-212-12705-8, présentation en ligne)
- Cally Blackman (trad. de l'anglais), 100 ans d'illustration de mode, Paris, Eyrolles, , 384 p. (ISBN 978-2-212-12185-8, présentation en ligne)
Articles connexes
Liens externes
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