Promesse (film, 1986) : Synopsis, Fiche technique, Distribution, Autour du film Wikipédia, l'encyclopédie libre

Promesse (film, 1986)

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Promesse (人間の約束, Ningen no yakusoku) est un film japonais de Yoshishige Yoshida sorti en 1986.

Synopsis

Yoshio, publicitaire de profession, découvre, un matin, le corps de Tatsu, sa vieille mère, inanimé. Se serait-elle suicidée ? Malade, souffrante, Tatsu ne supportait plus son environnement. Toutefois, l'inspecteur chargé de l'enquête soupçonne un meurtre. Ryôsaku, l'époux de Tatsu, se désigne comme coupable.

Fiche technique

Titre du film : Promesse
Titre original : 人間の約束 (Ningen no yakusoku)
Réalisation : Yoshishige Yoshida
Scénario : Y. Yoshida, Fukiko Miyauchi d'après le roman de Shuichi Sae
Photographie : Yoshihiro Yamazaki - Fujicolor
Musique : Haruomi Hosono
Montage : Akira Suzuki
Production : Kiyoshi Fujimoto pour TV Asahi, Seibu Company Ltd., Kinema Tokyo Ltd.
Durée : 124 minutes au Japon ; 119 minutes en France
Pays d'origine : Japon
Sortie : 13 septembre 1986 au Japon

Distribution

Rentarô Mikuni : Ryôsaku
Sachiko Murase : Tatsu, l'épouse de Ryôsaku
Chûchirô Kawarasaki : Yoshio, le fils de Ryôsaku
Kôichi Satô : le détective Yoshikawa
Orie Satô : Ritsuko, la femme de Yoshio
Tetsuta Sugimoto : Takao

Autour du film

À la suite d'un silence de treize années, Yoshishige Yoshida revint au cinéma de fiction (son film sera présenté au Festival de Cannes) de façon inattendue. « Ici, plus d'intellectualisme ni d'hermétisme, mais une description, à la fois crue et retenue, de la déchéance physique et mentale de la vieillesse, jointe à une dénonciation impassible de l'indifférence des jeunes générations à l'égard des anciens. »^[1]

Le réalisateur s'exprime ainsi : « En faisant ce film sur l'euthanasie des personnes sénescentes dans une société elle-même vieillissante, je n'avais nullement l'objectif d'en questionner le bien-fondé. L'image récurrente de l'eau, cette eau sans cesse changeante, entendait ainsi refléter l'ignorante existence des hommes incapables de connaître leur propre mort. »^[2]