Palais de la Femme

Palais de la Femme
Vue générale de l'entrée principale.
Présentation
Type
Immeuble
Architecte
Auguste Labussière et Célestin Longerey
Construction
1910
Propriétaire
Privé
Patrimonialité
Inscrit MH ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Commune
Paris
Coordonnées
48° 51′ 14″ N, 2° 22′ 58″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le palais de la Femme est un immeuble situé au 94, rue de Charonne, à l'angle de la rue Faidherbe, dans le 11e arrondissement de Paris, en France[1]. Depuis 1926, c'est un établissement de l'Armée du salut destiné à l'accueil des jeunes filles, des femmes seules[2] et qui accueille également aujourd'hui des hommes[3] . Le bâtiment est composé de 630 chambres[2].

Historique

Entre 1641 et 1904, le terrain sur lequel l'immeuble est bâti était occupé par un couvent, le couvent dominicain des Filles-de-la-Croix[2]. Ce dernier a la réputation d'être le lieu de sépulture de Cyrano de Bergerac[2],[4]. Expulsées en 1792 pendant la Révolution française, les religieuses reviennent en 1825 et le couvent est finalement fermé en 1904 puis démoli[2].

Carte postale montrant le bâtiment dans les années 1920.

En 1910, les architectes Auguste Labussière et Célestin Longerey édifient pour la fondation Groupe des Maisons Ouvrières, financée discrètement par Madame Amicie Lebaudy, le nouveau bâtiment[2]. C'est un hôtel populaire pour hommes célibataires, le premier du genre en France[2],[1]. Le foyer se vide en 1914, quand ces hommes célibataires sont mobilisés pour la Première Guerre mondiale[2]. Le bâtiment se transforme alors en hôpital de guerre[2]. Puis de 1919 à 1924, le ministère des Pensions y installe ses bureaux[2].

L'Armée du salut, via l'engagement des époux Blanche et Albin Peyron, décide alors d'acquérir le bâtiment et lance en une grande campagne de souscription pour réunir la somme de onze millions de francs papier de l'époque nécessaire à l'achat[2]. Les donateurs pourront avoir leur nom inscrit sur une plaque apposée sur la porte d'une des 630 chambres. Le Palais de la Femme est officiellement inauguré le [2].

Entre 2006 et 2009, le bâtiment subit une importante restauration.

Le site fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1]. Les éléments protégés comprennent le vestibule, l'escalier, le restaurant, le salon de thé, la bibliothèque, les décors intérieurs et l'élévation[1].

Description

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

La verrière intérieure, d'époque, peut se visiter lors de journées portes ouvertes.

  • Vue générale, côté rue de Charonne.
    Vue générale, côté rue de Charonne.
  • Bas-relief situé au-dessus de l'entrée principale.
    Bas-relief situé au-dessus de l'entrée principale.
  • Céramique située dans le porche de l'entrée.
    Céramique située dans le porche de l'entrée.

Voir aussi

Bibliographie

  • Lætitia Colombani, Les Victorieuses : roman, Paris, Grasset & Fasquelle, , 224 p. (ISBN 978-2-246-82125-0)
  • Albin Peyron, Douze mois sous le signe de l'Armée du salut : Extraits du discours prononcé par M. Marc Sangnier, le 14 novembre 1926 à une grande réunion… en faveur du Palais de la femme, Paris, Quartier général national, , 16+8

Articles connexes

  • Liste des monuments historiques du 11e arrondissement de Paris

Liens externes

  • Site officiel – Armée du salut

Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Palais de la Femme, sur Wikimedia Commons
  1. a b c et d Notice no PA75110004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a b c d e f g h i j k et l « Le Palais de la Femme, un lieu d'accueil pour les femmes », Lieux de vie et de mémoire, Armée du salut (France) (consulté le ).
  3. « Palais de la Femme | Armée du Salut », sur www.armeedusalut.fr (consulté le )
  4. Edmond Rostand y fait mourir son héros, mais Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655) est inhumé à Sannois.
  • icône décorative Portail de Paris
  • icône décorative Portail des monuments historiques français
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme