Musée Masséna

Musée Masséna
Villa Masséna qui abrite le musée. Elle fut édifiée entre 1898 et 1901 par l’architecte danois Hans-Georg Tersling (1857-1920).
Informations générales
Type
Ouverture
1921
Visiteurs par an
51 063 (2014)[2]
Site web
Page consacrée au musée sur le site de la Ville de Nice
Collections
Collections
Art et histoire locale (XIXe et XXe siècles)
Jardins de la Villa
Bâtiment
Protection
Inscrit MH (, )Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
France
Commune
Nice
Adresse
65, rue de France
06000 - Nice
Coordonnées
43° 41′ 43″ N, 7° 15′ 32″ E
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le musée Masséna est un musée municipal de la ville de Nice installé dans une des dernières villas de prestige du XIXe siècle de la promenade des Anglais.

Le prince d’Essling, duc de Rivoli, André Prosper Victor Eugène Napoléon Masséna, fils de Victor Masséna, vendit ce bijou de la Belle Époque construit par son père, à la ville de Nice, en 1919, pour un prix égal aux droits de succession qu'il avait dû payer, en stipulant que le jardin devait être ouvert au public, et que la villa devienne un musée d'histoire locale sous le nom de « musée Masséna ». Ce qui fut fait. Les bosquets sont signés par le botaniste Édouard André.

L’accueil du public s’effectue, au nord de l’édifice, par un pavillon situé au numéro 65 de la rue de France.

La villa

La façade nord de la villa.

En 1898, Victor Masséna, prince d’Essling et duc de Rivoli, petit-fils du maréchal niçois André Masséna, décide la construction d’une grande villa de plaisance sur le bord de mer niçois. Les Masséna, qui apprécient la villa Rothschild à Cannes, la proposent comme modèle aux architectes Hans-Georg Tersling et Aaron Messiah. Ceux-ci sont également priés de s’inspirer des grandes villas de style néo-classique italien[3]. Ils adoptent aussi un style Empire, hommage évident à Napoléon Ier, auquel la famille Masséna doit ses titres. La villa est conçue pour des réceptions brillantes. Ses jardins, dessinés par le paysagiste et botaniste Édouard André (1840-1911), ainsi que la cour d'honneur au nord ont été restaurés entre 2006 et 2007.

Les façades et les toitures de la villa sont inscrites au titre des monuments historiques depuis 1975. L'ensemble formé par l'ancienne villa Masséna, sa cour au Nord et son jardin avec ses clôtures et sa terrasse belvédère au Sud, ainsi que le pavillon de la conciergerie est inscrit par arrêté du qui se substitue au précédent[4].

Le musée

En 1919, le fils de Victor Masséna, André Masséna, cède la propriété à la ville de Nice sous condition qu’on y aménage un musée et que le jardin soit ouvert au public. Le musée Masséna est inauguré en 1921. Pendant des décennies, la villa Masséna est un musée consacré à l’histoire locale jusqu’à l’aube du XXIe siècle où s’impose un lourd chantier de rénovation. Après plusieurs années de restauration, il rouvre le [5]. À l’extérieur, des travaux de réaménagement permettent de restituer au jardin son plan d’origine dessiné par le paysagiste Édouard André. En nocturne, comme son voisin le Negresco, un puissant éclairage met en valeur ses façades historiques. À l’intérieur, les salons retrouvent leur faste et chaleur d’antan comme avec l’ensemble de boiseries des premières années du XIXe siècle provenant du château de Govone situé près de Turin. Le mobilier principalement de style Empire décore ses salons. Le nouvel aménagement, réalisé par l'architecte niçois Philippe Mialon, offre une surface d’exposition permanente de 1 800 m2. Le premier et deuxième étage présentent une approche chronologique et thématique de l’histoire de Nice de 1792 à 1939. Le troisième et dernier étage accueille la bibliothèque de Cessole riche de milliers de documents, portant notamment sur l'histoire du Comté de Nice, de la Provence, de la Savoie et de l’Italie du Nord[6]. Le musée est entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite.

Payant au XXe siècle, l’accès à l’ensemble des musées municipaux de la ville de Nice a été libre entre le et le , date ou la mairie déploie une nouvelle politique tarifaire.

De 2013 à 2019, dans le cadre des saisons culturelles programmées par la Ville de Nice, sont présentées quatre expositions sous le commissariat de Jean-Jacques Aillagon. Entouré des historiens Guillaume Picon et Aymeric Jeudy, Jean-Jacques Aillagon y explore les quelques millénaires d’histoire de Nice dans des expositions où se rencontrent des chefs-d’œuvre de toutes les époques.

Notes et références

  1. Source : site Géoportail avec cartes à l’échelle 1:25000
  2. Le top 5 des musées municipaux les plus fréquentés à Nice
  3. Michel Steve, Italianisme en architecture, la Riviera de 1840 à 1940, Edition Grandi, 2000, p. 88 (ISBN 2951610815)
  4. « Musée Masséna ou ancienne villa Masséna », notice no PA00080805, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. Nice-Matin du .
  6. Bibliothèque du Chevalier de Cessole, sur le site officiel de la Ville de Nice, page consultée le 22 janvier 2010.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Musée Masséna, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Didier Gayraud, Belles demeures en Riviéra (1835-1930), p. 116-117, Éditions Giletta, Nice, 2005 (ISBN 978-2-915606-20-1) : p. 303

Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Répertoire international des sources musicales
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Union List of Artist Names
  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
  • Ressource relative au tourismeVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Muséofile
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • WorldCat
  • Le musée Masséna, présentation et parcours muséographique sur le site officiel de la Ville de Nice.
  • Ministère de la Culture - DRAC PACA - Banque d'images : Musée Masséna, ancienne villa Masséna
  • Conseil général des Alpes-Maritimes - Route des jardins : Villa Masséna
v · m
Parcs et jardins publics et privés de la Côte d’Azur
Parcs et jardins botaniques du Var (côte varoise) et des Alpes-Maritimes (Riviera française)
Parcs et jardins du Var
ouverts au public
Parcs et jardins du Var
fermés au public
Parcs et jardins des Alpes-Maritimes
ouverts au public
Parcs et jardins des Alpes-Maritimes
fermés au public
  • 1 Parcs privés et assimilés
  • 2 Parcs hors du territoire national
  • 3 Parcs titulaires du label Jardin remarquable
  • 4 Parcs publics et assimilés
v · m
Le mouvement d’acclimatation au XIXe siècle sur la Côte d’Azur
Jardins botaniques disparus et acclimateurs dans le Var (côte varoise) et les Alpes-Maritimes (Riviera française) au XIXe siècle
Parcs et jardins d’acclimatation disparus dans le Var
Parcs et jardins d’acclimatation disparus dans les Alpes-Maritimes
Acclimateurs et botanistes au XIXe siècle dans le Var
Acclimateurs et botanistes au XIXe siècle dans les Alpes-Maritimes
Plantes acclimatées sur la Côte d’Azur au XIXe siècle Deux exemples emblématiques d’acclimatation sur la Côte d’Azur entre 1850 et 1880 : Yucca filifera et Cocotier du Chili
Sociétés savantes et acclimatation au XIXe siècle
  • icône décorative Portail des musées
  • icône décorative Portail des arts
  • icône décorative Portail de l’histoire
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • icône décorative Portail des monuments historiques français
  • icône décorative Portail de Nice