Monument de la Clairon

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Monument de la Clairon

Présentation
Type	Sculpture monumentale
Architecte	Henri Gauquié (sculpteur), Henri Guillaume (architecte)
Construction	1901
Propriétaire	Propriété de la commune
Patrimonialité	Inscrit MH (2007)

Localisation
Pays	France
Département	Nord
Commune	Condé-sur-l'Escaut

Coordonnées	50° 26′ 51″ N, 3° 35′ 28″ E

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Le Monument de la Clairon est un buste en pierre sculpté par Henri Gauquié en 1901, situé à Condé-sur-l'Escaut, dans le département du Nord, représentant Mademoiselle Clairon, une célèbre actrice du XVIII^e siècle native de la commune.

Le monument a été inscrit en totalité aux monuments historiques par arrêté du 5 février 2007^[1]^,^[2].

Historique

À la fin du XIX^e siècle, la commune de Condé-sur-l'Escaut, ville natale de l'actrice Mademoiselle Clairon, voulut lui rendre hommage en érigeant un monument face au théâtre.

L'architecte Henri Guillaume et le sculpteur Henri Gauquié se virent confier la commande, ainsi que l'architecte Edmond Lemaire pour le jardinet et la clôture entourant le monument.

L'inauguration du monument a eu lieu le 18 août 1901^[3].

L'érection du monument fut entourée d'une polémique relative aux mœurs jugées légères de Mademoiselle Clairon^[4].

Notes et références

↑ « Monument commémoratif de la tragédienne Hippolyte Clairon, dit Monument de la Clairon », notice n^o PA59000134, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
↑ Anita Oger-Leurent, « Monument commémoratif de la tragédienne Hippolyte Clairon, dit monument de la Clairon », pour l'Inventaire général du patrimoine culturel, 2005, dans la base Mérimée, ministère de la Culture, notice n^o IA59002472.
↑ Cent ans de vie dans la région, vol. 1 : 1900-1914, La Voix du Nord éditions, 1998, p. 39.
↑ André Guyaux (dir.), Aurélia Cervoni, Guillaume Peigné et Sébastien Porte, La querelle de la statue de Baudelaire : Août-décembre 1892, Paris, Presses de l'université Paris-Sorbonne, coll. « Mémoire de la critique », 2007, 709 p. (ISBN 978-2-84050-497-9, lire en ligne), p. 31.