Michel Pinton

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Michel Pinton
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Fonctions
Député européen
3e législature du Parlement européen
France (en)
Union pour la démocratie française
-
Maire
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (86 ans)
FelletinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École polytechniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique

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Michel Pinton, né le à Felletin (Creuse), est un homme politique français.

Biographie

Polytechnicien, il travaille aux États-Unis pour Robert Kennedy puis à l'université de Princeton, où Valéry Giscard d'Estaing le repère en 1968, à l'occasion d'une conférence faite par l'ancien ministre des Finances.

Spécialiste des sondages et des campagnes électorales, Michel Pinton devient l'un des collaborateurs du ministre de l'Économie et des Finances élu Président de la République en 1974. Il gère parallèlement sa société de services, Management scientifique, qui offre ses prestations entre autres aux mairies parisiennes. Fondateur de l'UDF, il en est le délégué général en 1978, puis son secrétaire général en 1981. Il démissionne en 1983.

Il prend par la suite plusieurs positions médiatiques. Favorable à l'abandon de la force de dissuasion, il démissionne de sa fonction de secrétaire général du parti en 1983[1],[2]. En juillet 1986, il s'oppose au projet d'ouverture d'Eurodisney[3]. En 1992, il prend position contre la monnaie unique, alors qu'il siège au Parlement européen entre 1993 et 1994.

Maire de Felletin[4] de 1995 à 2008, il est à l'initiative en 1998 d'une pétition contre le projet de loi du Pacte civil de solidarité, signée par plus de 14 000 maires français[5]. Il rejoint ensuite le Pôle républicain de Jean-Pierre Chevènement.

Mis en difficulté au premier tour des élections municipales de 2008 à Felletin par la conseillère régionale socialiste Renée Nicoux, dont la liste remporte 13 sièges sur 14 élus, il ne se présente pas au second tour, au profit de ses colistiers qui obtiennent les 5 sièges de conseillers municipaux restants[6].

Bibliographie

  • L'Europe de Bruxelles ou la tentation impériale : Pouvons-nous ignorer notre histoire ?, François-Xavier de Guibert, , 203 p. (ISBN 978-2-86839-335-7)
  • Vive le franc : Une monnaie qui a de l'avenir, François-Xavier de Guibert, , 75 p. (ISBN 978-2-86839-642-6)
  • avec Édouard Husson, Une histoire de France : Quelques leçons du passé pour comprendre les impasses d'aujourd'hui, François-Xavier de Guibert, , 152 p. (ISBN 978-2-86839-566-5)
  • Conscience des peuples et laïcite : Réflexions pour un nouveau contrat social, François-Xavier de Guibert, coll. « Combats pour la liberté de l'esprit », , 249 p. (ISBN 978-2-7554-0038-0)
  • Le maire et la mondialisation : Réflexions pour un nouveau contrat social, François-Xavier de Guibert, coll. « Combats pour la liberté de l'esprit », , 224 p. (ISBN 978-2-7554-0160-8)
  • L'Identitarisme contre le bien commun : Autopsie d'une société sans objet, FYP Éditions, , 396 p. (ISBN 978-2-36405-167-6)

Notes et références

  1. Christine Fauvet-Mycia, « L'U.D.F. sacrifie au rite du débat sur son fonctionnement », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. « M. Pinton se démet de ses fonctions de secrétaire général de l'U.D.F. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. Alain de Benoist, La ligne de mire, Volume 1 (1972-1987), éditions du labyrinthe, 1995, p. 152
  4. Michel Pinton appartient à une famille de tapissiers de Felletin.
  5. Balle Catherine, « Profil Michel Pinton, le croisé anti-mariage gay », L'Express,‎ (lire en ligne).
  6. [1]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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