Maurice Prozor

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Maurice Prozor
Biographie
Naissance
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VilniusVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
CimiezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
lituanienne
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Écrivain, diplomate, traducteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
House of Prozor (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Edward Prozor (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Maria Zaleska (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

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Maurice Prozor, né le à Vilnius et mort le à Nice, est un diplomate, écrivain, préfacier et traducteur lituanien.

Biographie

Il est le fils d'Edward Prozor et de Maria Zaleska descendants de familles nobles polono-lituaniennes. Il doit son prénom à son grand-père, le général Maurycy Prozor qui s'illustra lors du soulèvement polonais de 1831[1]. Maurice est éduqué en France, raison pour laquelle ses œuvres et traductions sont rédigées dans la langue de Molière.

En , il épouse la comtesse suédoise Marthe-Elsa Bonde. Le couple a trois enfants, Maurice, Greta et Elsa. Dès 1887, il est secrétaire d'ambassade à Berne et traduit avec sa femme Les Revenants. C'est en 1890 qu'il rencontre Henrik Ibsen à Munich et traduit Hedda Gabler. De 1892 à 1896, il est diplomate à Saint-Pétersbourg, puis de 1896 à 1897, consul général à Vienne, Genève et Lausanne.

Il est le traducteur du dramaturge norvégien Henrik Ibsen, mais également des écrivains Bjørnstjerne Bjørnson, Herman Bang et Léon Tolstoï. Maurice est un ami du poète, écrivain et diplomate Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz, issu comme lui-même de la noblesse lituanienne et qui le fera nommer ambassadeur de Lituanie à Rome.

Œuvres

  • Un drame de Henrik Ibsen: "Brand", drame philosophique, Paris, 1894.
  • Le " Peer Gynt" d'Ibsen, Paris, Société du Mercure de France, 1897.
  • Paroles sans romances, Paris, Éd. Sagesse, 1910.

Notes et références

  1. Joseph Straszewicz, Les Polonais et les Polonaises de la révolution du 29 novembre 1830..., Beaulé et Jubin, (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Matthias Sträßner, Count Moritz Prozor - a Russian Diplomat in the Service of Ibsen and Nietzsche, Centre for Ibsen Studies, University of Oslo, 2005.

Liens externes

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    • Les Archives du spectacle
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