Louis Desplaces

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Louis Desplaces
Louis Desplaces, Manoach et sa femme prosternés face à l'apparition de l'ange, d'après Charles Le Brun
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Aquafortiste, dessinateur, graveur, artiste graphique, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
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Louis Desplaces (1682-1739), est un graveur d'interprétation au burin et à l'eau-forte français.

Biographie

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Habile dessinateur, formé à l'école de Gérard Audran dont la manière l'inspira, on doit à Louis Desplaces de nombreuses estampes interprétées d'Eustache Le Sueur, Charles Parrocel, Nicolas Lancret, Antoine Watteau, Le Tintoret ou Charles André van Loo.

Œuvre

La Henriade, second chant, d'après Jean-François de Troy
La Henriade, chant huitième, d'après François Lemoyne
Chandelier sculpté, du Livre d'ornements de Juste-Aurèle Meissonnier

Gravures d'interprétation

  • Marcus Curtius, d'après Gian Lorenzo Bernini[1].
  • Suite des quatre éléments : La Terre[2], l'Air, Le Feu (Vénus demande à Vulcain de forfer des armes pour Énée)[3] et L'Eau (Triomphe d'Amphitrite et de Neptune)[4], L'Annonciation[1], d'après Louis de Boullongne, 1717-1718.
  • La naissance d'Adonis (Myrrha, mi-femme mi-arbre, donnant naissance à Adonis), d'après Carlo Cignani.
  • Vénus sur les eaux[5], Minerve dissipe l'ignorance et l'erreur[1], Procession funèbre du prince Pallas (Énéide)[6], Énée et Jupiter dans les nuées, Alcide rend Alceste au roi Admète et L'Amour réfugié dans la maison d'Anacréon[7], d'après Antoine Coypel.
  • La matrone d'Éphèse, d'après Charles Antoine Coypel[1].
  • La fille à l'oiseau, d'après Jean-Baptiste Desormeaux[1].
  • Le couronnement du Roi Louis XV en la cathédrale de Reims le - La cérémonie des offrandes, d'après Pierre Dulin[8].
  • Faune et femmes endormies[9], La Confrérie de Sainte-Anne érigée en l'église Saint-Eustache de Paris en 1419, Allégorie du printemps et Allégorie de l'automne[7] d'après Nicolas Fouché.
  • Sainte Claire, d'après Giovan Battista Gaulli[1].
  • Chasteté de Saint Joseph, d'après Luca Giordano.
  • L'hiver, d'après François Girardon[7].
  • La guérison des paralytiques, Crucifixion[1], Descente de croix[7] et le Saint Bruno en méditation, d'après Jean Jouvenet[10].
  • Sainte Marie d'Égypte[11], Portrait de Marie-Anne Duclos de Châteauneuf, Portrait de Marguerite Bécaille[1], d'après Nicolas de Largilliere.
  • Le sacrifice d'Isaac[12], Manoach et sa femme prosternés face à l'apparition de l'ange, Élie et les prophètes de Baal[9] et Le faste des puissances voisines de la France (1702)[13] d'après Charles Le Brun.
  • Sarah présentant Agar à Abraham, d'après Charles André van Loo[14].
  • Diane au bain,, d'après Carlo Maratta[15].
  • Jésus lavant les pieds des apôtres, d'après Jérôme Mutian.
  • La chasse au tigre et La chasse au lion (tableaux originaux aujourd'hui disparus), Portrait équestre de Charles de Nassau-Siegen[16], d'après Charles Parrocel.
  • Monument allégorique à Isaac Newton, d'après Giovanni Battista Pittoni.
  • L'enlèvement d'Hélène d'après Guido Reni.
  • L'adoration des bergers[1], Le triomphe de Vespasien et de Titus (« Vespasien et son fils Titus, vainqueurs de la Judée, la tête ceinte de lauriers et couronnés par la Victoire, sont debout dans un même char attelé de quatre chevaux pie et vont passer sous l'arc de triomphe dressé en mémoire de cet événement. Deux écuyers, couronnés de lauriers, conduisent les chevaux ; à droite, un soldat, également couronné, porte un vase précieux. Devant le char, un officier romain tient par les cheveux une juive, personnification de la Judée soumise ; il est précédé d'un soldat déjà engagé sous l'arc de triomphe et portant le chandelier à sept branches du temple de Jérusalem. Dans le fond, la campagne de Rome où, peu après, Vespasien fit construire le Colisée par le Juifs réduits à l'esclavage »[17]) d'après Jules Romain[18].
  • Orphée et Eurydice d'après Pierre Paul Rubens.
  • Suzanne et les vieillards, d'après Jean-Baptiste Santerre[1].
  • Médée et Jason, d'après Charles-François Silvestre[9].
  • Présentation de la Vierge au temple, d'après Le Tintoret.
  • Danaé, d'après Titien[19].
  • La Sagesse compagne d'Hercule[9], Le respect, L'amour heureux, Léda et le cygne[1] et Entre le vice et la vertu d'après Paul Véronèse[19].
  • La peinture (singe assis devant un chevalet)[20], La sculpture, Charlotte Desmares jouant le rôle de pèlerine[21], Dumirail en habit de paysan, d'après Antoine Watteau.

Contributions bibliophiliques

Galerie

Expositions

  • Antoine Watteau et l'art de l'estampe, Musée du Louvre, Paris, 2010.

Réception critique

  • « Son burin est souple et, venant en aide à une eau-forte sûrement tracée, il produit un effet satisfaisant. » - Georges Duplessis[22]
  • « Un des graveurs de transition entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, et qui tient encore plus à celui-là qu'à celui-ci. » - Émile Dacier[23]

Musées et collections publiques

France

Italie

Monaco

Norvège

Pays-Bas

  • Rijksmuseum, Amsterdam, Vénus sur les eaux, d'après Antoine Coypel ; Chandelier sculpté, d'après Juste-Aurèle Meissonnier.
  • Musée Teyler, Haarlem, gravures d'après Titien et Paul Véronèse[19].

Royaume-Uni

  • Galerie nationale d'Écosse, Édimbourg, Procession funèbre du prince Pallas, d'après Antoine Coypel[6].
  • British Museum, Londres, La Terre, d'après Louis de Boullongne[2] ; Saint Bruno en méditation[10] ; L'œuvre de Juste-Aurèle Meissonnier[25].
  • Cuming Museum (en), Londres, Sainte Marie d'Égypte, d'après Nicolas de Largilliere[11].
  • Royal Collection, Londres, Portrait équestre de Charles de Nassau-Siegen, d'après Charles Parrocel[16].
  • Victoria and Albert Museum, Londres, Le triomphe de Vespasien et de Titus, d'après Jules Romain[18], Chandelier sculpté en argent, du Livre d'ornements de Juste-Aurèle Meissonnier[26].
  • Saltram House, Plymouth, Le triomphe de Vespasien et de Titus, d'après Jules Romain[27].
  • Castle Ward, Strangford, Le triomphe de Vespasien et de Titus, d'après Jules Romain[28].

Slovaquie

  • Galerie nationale slovaque (sk), Bratislava, Entre le vice et la vertu, d'après Paul Véronèse[29].

Suède

République tchèque

États-Unis

Australie

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k et l Philadelphia Museum of Art, Louis Desplaces dans les collections
  2. a et b British Museum, Louis Desplaces, "La Terre" dans les collections
  3. a et b Fogg Museum, Louis Desplaces, "Le Feu"
  4. a et b Fogg Museum, Louis Desplaces, "L'Eau"
  5. a et b San Francisco De Young Museum, Louis Desplaces dans les collections
  6. a et b Galerie nationale d'Écosse, Louis Desplaces dans les collections
  7. a b c d e et f Lombardia Beniculturali, Louis Desplaces dans les collections lombardes
  8. a et b C.N.R.S., Les représentations graphiques du sacre de Louis XV
  9. a b c d e f g h i et j Réunion des musées nationaux, Louis Desplaces dans les collections
  10. a et b Utpictura18, Louis Desplaces, "Saint Bruno en méditation"
  11. a et b Cuming Museum, Louis Desplaces dans les collections
  12. a et b Metropolitan Museum of Art, Le sacrifice d'Isaac
  13. a et b Bibliothèque de l'Université de Princeton, Louis Desplaces dans les collections
  14. a et b Nationalmuseum, Louis Desplaces dans les collections
  15. a et b Metropolitan Museum of Art, Diane au bain
  16. a et b Royal Collection, Louis Desplaces dans les collections
  17. Frédéric Villot, Notice des tableaux exposés dans les galeries du Musée national du Louvre, Vinchon, Paris, 1849.
  18. a et b Victoria and Albert Museum, Le triomphe de Vespasien et de Titus par Louis Desplaces
  19. a b et c Musée Teyler, collection d'estampes
  20. a et b Metropolitan Museum of Art, La peinture
  21. a et b >Metropolitan Museum of Art, Charlotte Desmares jouant de rôle de pèlerine
  22. Georges Duplessis, Histoire de la gravure en France, Rapilly, Paris, 1861.
  23. Émile Dacier, La gravure française, Larousse, 1944.
  24. Thomas Fouilleron, « Homme de goût ou goût de prince ? Jacques Ier de Monaco (1689-1751), amateur de peinture », Revue historique, n°683, mars 2017, pages 541-566.
  25. British Museum, Louis Desplaces, "L'œuvre de Juste-Aurèle Meissonnier" dans les collections
  26. Victoria and Albert Museum, Chandelier sculpté en argent par Louis Desplaces
  27. Saltram House, Louis Desplaces dans les collections
  28. Castle Ward, Louis Desplaces dans les collections
  29. Galerie nationale slovaque, Louis Desplaces dans les collections
  30. Galerie Morave de Brno, Louis Desplaces dans les collections

Annexes

Bibliographie

  • François Basan, Dictionnaire des graveurs anciens et modernes depuis l'origine de la gravure, avec une notice des principales estampes qu'ils ont gravées, chez De Lormel, Saillant, Veuve Durand, Durand et Dessaint, Paris, 1767.
  • Dictionnaire des artistes dont nous avons des estampes, avec une notice détaillée de leurs ouvrages gravés, tome quatrième, chez Jean Gottlob Immanuel Breitkopff, Leipzig, 1790.
  • Claude-Henri Watelet et Pierre-Charles Levesque, Dictionnaire des arts de peinture, sculpture et gravure, L.-F. Prault imprimeur, 1792.
  • Michael Huber et Carl Christian Heinrich Rost, Manuel des curieux et des amateurs de l'art contenant une notice abrégée des principaux graveurs et un catalogue raisonné de leurs meilleurs ouvrages, depuis le commencement de la gravure jusqu'à nos jours, chez Orell, Fusli et Compagnie, Zürich, 1804.
  • Georges Duplessis, Histoire de la gravure en France, Rapilly, Paris, 1861.
  • Georges Duplessis, De la gravure de portrait en France, Rapilly, Paris, 1875.
  • Edmond de Goncourt, Catalogue raisonné de l'œuvre peint, dessiné et gravé d'Antoine Watteau, Rapilly, Paris, 1875.
  • Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch. Delagrave, 1876, p. 783-784 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • « Louis Desplaces » dans Roger Portalis et Henri Beraldi, Les Graveurs du dix-huitième siècle, Paris, D. Morgand et C. Fatout, 1880-1882, Tome 1, p. 748-750lire sur Gallica.
  • Paul Lacroix, L'ancienne France - Peintres et graveurs, Firmin-Didot, Paris, 1888, réédition B.N.F. 2012.
  • Émile Dacier, Albert Vuaflart et Jean Herold, Jean de Julienne et les graveurs de Watteau au XVIIIe siècle, 4 volumes, Maurice Rousseau, libraire à Paris, 1922-1929.
  • Émile Dacier, La gravure française, Larousse, 1944
  • Marcel Roux, avec la collab. d'Edmond Pognon, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle, Bibliothèque nationale, Département des estampes. Tome VII, Bibliothèque nationale, 1951, p. 73-119
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.

Liens externes

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