Lionel des Rieux

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Lionel des Rieux
Biographie
Naissance
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NeufchâteauVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, poèteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Conflit
Distinction
Prix Saint-Cricq-Theis ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Pierre Louis Jean-Baptiste Paul Ernest Sarlandie des Rieux, dit Lionel des Rieux, né le à Neufchâteau (Vosges) et mort pour la France le (à 44 ans) au bois de Malancourt, est un poète français[1],[2].

Membre de l'École romane animée par le poète Jean Moréas, Lionel des Rieux était également un collaborateur de L'Ermitage où il se lia d'amitié avec les écrivains René Boylesve et Hugues Rebell.

Biographie

Lionel des Rieux naît à Neufchâteau, dans les Vosges, le . Issu d'une famille dévouée à la carrière préfectorale depuis le premier Empire, Lionel des Rieux, parfois abusivement qualifié de comte des Rieux, est le fils d'un sous-préfet qui meurt huit mois après sa naissance. Contrairement au reste de sa famille qui s'illustre au service de l'État et dans les affaires, des Rieux se consacre très rapidement à la poésie.

Vers 1900, il rejoint son compatriote et ami Charles Maurras à l'Action française et devient quelque temps critique dramatique à la revue bimensuelle d'Action française. Lionel des Rieux collabore également à la Revue critique des idées et des livres, d'inspiration néo-classique et maurrassienne. Son œuvre est influencée par la poésie grecque (notamment l'Anthologie palatine) et la tragédie grecque (Euripide).

Sur le plan politique, Lionel des Rieux était initialement bonapartiste. Il se rallia au monarchisme de Maurras (l'une de ses lettres figure dans l'Enquête sur la monarchie de ce dernier) et contribua à la critique du parlementarisme et de la Troisième République. Il tombe au champ d'honneur en 1915 comme sous-lieutenant au 112e régiment d'infanterie[3], rejoignant par ce sacrifice patriotique ses confrères Ernest Psichari et Charles Péguy.

L’Académie française lui décerne le prix Saint-Cricq-Theis en 1915 lors de la séance du jeudi 25 novembre présidée par Gabriel Hanotaux[4].

Œuvres

Poésie
  • Chantepleure (1892)
  • Espoir dans l'ombre (1893)
  • Les Amours de Lyristès (1895)
  • La Toison d'or (1897)
  • Les Colombes d'Aphrodite (1898)
  • Le Chœur des Muses (1898)
  • Les Neuf Perles de la couronne (1902)
  • La Belle Saison (1906)
Roman
  • L'Amour au masque, roman contemporain (1904)
Théâtre
  • Les Prestiges de l'onde, féerie (1894)
  • Hécube, tragédie en 3 actes, Théâtre antique d'Orange,
  • Guillaume d'Orange, tragédie en quatre actes, 1921

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Olivier Gaget, Lionel des Rieux, vie et mort d'un poète, Édilivre, 2018
  • Charles Maurras, « La mort de Lionel des Rieux », dans Tombeaux, Nouvelle Librairie nationale, (lire en ligne), p. 61Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Charles Maurras, L'Etang de Berre, Paris, Champion, , p. 309-342

Notes et références

  1. « Lionel DES RIEUX et Jules ROMAINS | INA », sur ina.fr (consulté le )
  2. la Revue critique des idées et des livres, « Lionel des Rieux », sur La Revue Critique des Idées et des Livres (consulté le )
  3. Fiche Mémoire des Hommes du sous-lieutenant Sarlandie des Rieux.
  4. « Lionel DES RIEUX | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )

Liens externes

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  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Académie française (lauréats)
  • Palmarès des prix de l'Académie française en 1915, « à la mémoire des écrivains tués à l'ennemi » sur Archives de l'Académie française.
  • Palmarès des prix de l'Académie française en 1916, « aux écrivains combattants, tués ou blessés à l'ennemi » sur Archives de l'Académie française.
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