Le Voyage de la veuve

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Le Voyage de la veuve est un téléfilm réalisé par Philippe Laïk et diffusé sur France 2 en . Le film est tiré d'une affaire criminelle authentique[1].

Synopsis

Au printemps 1918, pendant la bataille de la Somme, escortée par le bourreau Anatole Deibler et des soldats, une guillotine française (« la veuve ») traverse les lignes du front pour aller exécuter Émile Ferfaille, condamné à mort pour meurtre en Belgique[2].

Fiche technique

  • Titre : Le Voyage de la veuve
  • Réalisation : Philippe Laïk
  • Scénario : Philippe Laïk et Jean Samouillan
  • Photographie : Jean-Claude Aumont
  • Décors : Piotr Styczen
  • Date de diffusion : France 2 -

Distribution

Dans l'ordre du générique :

  • Jean-Michel Dupuis : Anatole Deibler
  • Gérald Laroche : lieutenant Vinel
  • Bernard Blancan . caporal Joseph Thabar
  • Anne Coesens : Nanon
  • Hubert Koundé : sergent Léopold Nador
  • Aubert Fenoy : Jules Pasquier
  • Thomas Rouer : Blaise
  • David Daouda : un tirailleur sénégalais

Autour du film

Si l'histoire du voyage est romancée, l'argument et les personnages principaux en sont réels. Elle est également racontée dans le roman de François Sureau, L'Obéissance.

Le film s'achève sur des cartons indiquant ce que sont devenus Deibler, Vinel, Thabar, Nanon, Nabor et Pasquier.

Critique

Véronique Cauhaupé conclut ainsi sa critique[1] :

« Nous sommes, en effet, en pleine bataille de la Somme. Les images, bien qu'allégées par la drôlerie des dialogues, posent les vraies questions sur les ravages de la guerre, la peine de mort, la bêtise de la machine d'Etat, et rendent compte d'une réalité peu glorieuse : xénophobie, racisme, cruauté. Ces dialogues sont servis avec une grande finesse de jeu et d'esprit par les acteurs : Jean-Michel Dupuy (Deibler), Gérard Laroche (Vinel), Bernard Blancan (Thabar), Hubert Koundé (Leopold), Simon Ferrante (Gros Louis)... Une brochette d'excellence pour cette tragi-comédie aux allures de Traversée de Paris, version 1914-1918. »

Au début du film, il y a une maquette de la bataille avec le drapeau canadien qui a été accepté par le gouvernement Canadien en 1965. C'est sous L'Union Jack que les Canadiens sont allés à la guerre.

Voir aussi

Bibliographie

  • Véronique Cauhapé, « Le Voyage de la veuve — Une tragi-comédie dans les tranchées de la Grande Guerre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • François Sureau, L’Obéissance, Gallimard, 2007, rééd. Folio 2008

Article connexe

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • IMDb
    • The Movie Database

Notes et références

  1. a et b « LE VOYAGE DE LA VEUVE », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Cauhapé.
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