Joaquim Barbosa

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Joaquim Barbosa
Joaquim Barbosa en 2012.
Fonctions
President of the Federal Supreme Court of Brazil
Minister of the Supreme Federal Court
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
ParacatuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
JugeVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Distinctions

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Joaquim Barbosa, né le à Paracatu (Brésil), est un magistrat brésilien et président du Tribunal suprême fédéral de 2012 à 2014.

Biographie

Il est originaire du Minas Gerais, dernier d'une famille pauvre de huit enfants, fils d'un maçon et d'une femme de ménage[1]. En parallèle de petits boulots pour payer sa scolarité, il suit des études de droit à l'université de Brasilia puis à l'université Panthéon-Assas (France) où il obtient un doctorat en droit public[2] après une thèse sur « La cour suprême dans le système politique brésilien »[3]. Polyglotte, il parle outre le portugais, le français, l'anglais, l'allemand ou l'espagnol[1]. Il est nommé par le président Lula comme juge au Tribunal suprême fédéral en 2003 et en devient président en [1]. Il est le premier Noir à occuper cette fonction[1].

Il gagne une réputation d'incorruptibilité en jugeant l'affaire du Mensalao, un scandale lié à l'achat de votes qui éclabousse le président et qui aboutit à la condamnation de plusieurs de ses proches ; ce fut, dit-il, « la décision la plus difficile » de sa carrière. Pour la première fois, la justice met un frein à l'impunité des personnalités politiques brésiliennes. En 2013, il figure sur la liste des 100 personnalités de l'année du magazine Time. Alors que la société brésilienne est conservatrice, il a fait avancer la cause des homosexuels et de l'avortement et a imposé des quotas pour les Noirs à l'université[4].

Après sa carrière de magistrat, il devient avocat.

Alors qu'il est pressenti pour être candidat à l'élection présidentielle de 2018 et que les sondages le placent en deuxième ou troisième position, il annonce le qu'il ne sera pas candidat[4],[5].

Notes et références

  1. a b c et d "Joachim Barbosa, justicier du verbe", article de Nicolas Bourcier dans M, supplément magazine du Monde, P.50, 8 décembre 2012.
  2. Doctorate
  3. Notice sur le catalogue SUDOC.
  4. a et b Michel Leclercq, « La tentation politique de l'ex-uge suprême du Brésil Joaquim Barbosa », Le Figaro, samedi 20 / dimanche 21 janvier 2018, page 8.
  5. « Barbosa renonce à la course à la présidence du Brésil », sur rtl.be, RTL Info, (consulté le ).
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