Jean-Luc Le Moign

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Le Moign.

Jean-Luc Le Moign
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Activité
MusicienVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Kevrenn de Rennes ()Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean-Luc Le Moign est un musicien breton, joueur de cornemuse écossaise, professeur de musique au conservatoire de Lorient.

Il est notamment l'auteur de la Nouvelle méthode de cornemuse écossaise ou biniou braz, utilisée dans un grand nombre d'écoles de musique ou bagadig, pour l'enseignement de la cornemuse écossaise en France.

Biographie

Jean-Luc Le Moig est entré à la Kevrenn de Rennes en 1966[1], au sein de laquelle il a milité pour séparer l'enseignement de l'histoire bretonne et l'enseignement de la pratique musicale[n 1].

Il fut secrétaire de Bodadeg ar Sonerion de 1972 à 1974, date à laquelle il en devint président, jusque 1976[2].

Il sera membre du Bagad de Lann Bihoué de 1978 à 1979. Dans les années 80, il est aussi membre du Bagad Elven.

Il a été enseignant au conservatoire de Soye, à Ploemeur, et au conservatoire de Lorient.

Il s'est aussi engagé en faveur d'une évolution de la musique bretonne, notamment via une plus grande objectivité lors des concours de sonneurs en couple[n 2].

Récompenses

  • Vainqueur du Championnat des sonneurs en couple, à Gourin, en 1972, au Great Highland Bagpipe, aux côtés de Michel Keranguyadier.
  • Vainqueur du Championnat des sonneurs en couple, à Gourin, en 1992, au biniou kozh, aux côtés de Philippe Janvier.

Publications

  • Nouvelle méthode de cornemuse écossaise ou biniou braz, trois volumes[réf. incomplète]

Notes et références

Notes

  1. « En entrant à la kevrenn de Rennes, j’y ai trouvé un aspect très militant. Heureusement, celui-ci a disparu aujourd’hui. Mais je ne puis que regretter toutefois que l’on continue quand même à vouloir imposer aux jeunes sonneurs une culture autre que musicale. Un jeune entrant dans un bagad vient-il y faire du militantisme, ou de la musique ? Que l’on donne le goût de la connaissance, oui, la musique s’inscrit bien sûr dans des contextes, et n’est pas une forme artistique isolée. Que l’on impose des noms et des dates, non. De tels éléments viendront plus tard, de façon naturelle ou fortuite. S’ils ne venaient pas, serait-ce si grave que cela ? », cité dans Bagad, vers une nouvelle tradition ?, Armel Morgant, Op. Cit., 2005, p. 58
  2. « Il semblerait qu'on peut être compétent dans la pratique ou la connaissance de certaine(s) musique(s) […] mais pas (ou trop sensible) pour discerner des rapports de qualité. Il semblerait que tout couple à la technique consommée, sonnant très juste et possédant un son raffiné [.] soit inconsciemment ou non catalogué comme non-traditionnel. », Jean-Luc Le Moign, « A propos du concours de Gourin... » Musique bretonne no 76, novembre 1987, p. 23-24] (Lire en ligne)

.

Références

  1. Débuts des bagadoù, Chroniques d'un succès annoncé - L'expansion du nouvel orchestre breton, 2010 mémoire de Master d'ethnomusicologie, par Logann Vince, sous la direction de Jérôme Cler, université de la Sorbonne à Paris
  2. BAS 35, une structure à dimension humaine, une histoire ancrée dans l’amitié.

Voir aussi

Liens externes

  • icône décorative Portail de la Bretagne
  • icône décorative Portail de la musique bretonne