Jacqueline Fehr

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Jacqueline Fehr
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère d'État du canton de Zurich
Direction de la justice et de l'intérieur
En fonction depuis le
Élection
Réélection 24 mars 2019
12 février 2023
Vice-présidente du Parti socialiste
Président Christian Levrat
Successeur Beat Jans
Conseillère nationale
Législature 45e à 49e
Députée au Grand Conseil du canton de Zurich
Législature 1991-1995, 1995-1999
Biographie
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Wallisellen
Nationalité Suisse
Parti politique PS
Profession Enseignante
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Jacqueline Fehr, née le à Wallisellen (originaire de Schaffhouse, Winterthour et Rüdlingen), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Elle est députée du canton de Zurich au Conseil national d' à et membre du Conseil d'État du canton de Zurich depuis .

Biographie

Jacqueline Fehr naît le à Wallisellen, dans le canton de Zurich. Elle est originaire d'une autre commune du même canton, Winterthour, et de deux communes du canton de Schaffhouse, Schaffhouse et Rüdlingen[1].

Elle grandit à Elgg et Winterthour. Après avoir obtenu sa maturité, elle suit une formation d'enseignante. De 1988 à 1994, elle travaille dans l'enseignement secondaire à Zurich, avant de devenir secrétaire du département des écoles et du sport à Winterthur de 1994 à 1996. En 1997, elle devient conseillère indépendante en coaching, formation et conseil avant d'être responsable de projets à partir de 2002[2].

Entre 1992 et 1996, elle est présidente de l'Union syndicale zurichoise[2].

Elle est mariée à Maurice Pedergnana[3] et a deux enfants nés en 1994 et 1996.

Parcours politique

Elle adhère au Parti socialiste en 1986 et commence sa carrière politique en 1990 avec son élection à l'assemblée municipale de la ville de Winterthour, où elle siège deux ans[2].

Elle est membre du Conseil cantonal de Zurich de à . Elle le quitte pour accéder au Conseil national[2], où elle est réélue en 1999, 2003 et 2007. Elle siège à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique et à la Commission des transports et des télécommunications, après avoir été membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture et de la Commission de la politique de sécurité[1]. La SonntagsZeitung la désigne en 2009 personnalité la plus influente du Parlement[4].

Le , elle annonce sa candidature au Conseil fédéral afin de succéder à Moritz Leuenberger[5]. Sa candidature est retenue par le groupe socialiste de l'Assemblée fédérale avec celle de Simonetta Sommaruga[6], mais c'est sa colistière qui est élue le [7].

De 1997 à 2001, elle est coprésidente des Femmes socialistes suisses[2]. Elle est vice-présidente du Parti socialiste suisse de 2008[réf. nécessaire] à 2015[8].

Le , elle est élue au Conseil d'État du canton de Zurich[9]. Elle y dirige la direction de la justice et de l'intérieur[10]. Elle est réélue le 24 mars 2019 et le 12 février 2023[11].

Autres mandats

Elle est présidente du conseil de fondation de la Fondation suisse pour la protection de l'enfant et de la Communauté nationale de travail politique de la drogue. Elle préside aussi Pro Velo Suisse, copréside Pflegekinder-Aktion Schweiz (Enfants d'accueil Suisse) et occupe le poste de vice-présidente de Pro Familia[2].

Publications

  • Luxus Kind? Vorschläge für eine neue Familienpolitik, éd. Orell Füssli Verlag, Zurich, 2003 (ISBN 3280050278)
  • Schule mit Zukunft. Pladoyer für ein modernes Bildungssystem, éd. Orell Füssli Verlag, Zurich, 2009 (ISBN 9783280053201)

Notes et références

  1. a et b « Biographie de Jacqueline Fehr », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d e et f Profil de Jacqueline Fehr (Parti socialiste suisse)
  3. (de) Hannes Britschgi, Reza Rafi et Marcel Odermatt, « Jacqueline Fehr: Ehe futsch », Blick, 25 juillet 2010
  4. (de) [PDF] « Denis von Burg et Christoph Lauener, « Die Netzwerkerin », SonntagsZeitung, 5 juillet 2009 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  5. « La conseillère nationale zurichoise Jacqueline Fehr est candidate à la succession de Moritz Leuenberger », tsrinfo.ch, 26 août 2010
  6. « Élection au Conseil fédéral : le groupe socialiste propose les candidatures de Simonetta Sommaruga et Jacqueline Fehr », Parti socialiste suisse, 3 septembre 2010
  7. « Démission des conseillers fédéraux Moritz Leuenberger et Hans-Rudolf Merz - Élection des successeurs », sur parlement.ch (consulté le )
  8. « Jacqueline Fehr cède la place », La Liberté,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « La Zurichoise Jacqueline Fehr va quitter la Coupole fédérale », sur rts.ch, (consulté le )
  10. (de) « Regierungsrätin Jacqueline Fehr », sur Kanton Zürich (consulté le )
  11. « Le Parlement zurichois reste à majorité de centre-gauche, tout le gouvernement est réélu », sur rts.ch, (consulté le )
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Jacqueline Fehr » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • GND
    • WorldCat
  • « Biographie de Jacqueline Fehr », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  • (fr + de) Site personnel de Jacqueline Fehr
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