Jérôme Goffette
Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().
Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.
Motif : Créé et développé par un compte à objet unique, cet article - qui recours presque exclusivement à des sources primaires, voire non indépendantes - se borne à faire une présentation flatteuse de son sujet, sans s'appuyer sur les sources secondaires de qualité qui seraient indispensables pour donner le recul encyclopédique nécessaire.
D'autre part, un certain nombre d'affirmations ne sont pas réellement vérifiables en l'état, au point qu'on peut craindre que l'article s'appuie sur une connaissance personnelle du sujet, avec par conséquent un caractère autobiographique, toujours très problématique.
Cet article semble être une page autobiographique ou autocentrée qui a fait l'objet de modifications substantielles, soit par le principal intéressé, soit par une ou plusieurs personnes en lien étroit avec le sujet ().
Il peut être nécessaire de l'améliorer pour respecter le principe de neutralité de point de vue. Veuillez consulter la page de discussion pour plus de détails.
Cliquer ici pour comprendre la signification de cet avertissement.
Pour les articles homonymes, voir Goffette.
Jérôme Goffette
| Activités | Philosophe, maître de conférences  |
|---|
| Directeur de thèse | Jean Gayon |
|---|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Jérôme Goffette (né en 1966) est un philosophe français. Ses travaux de recherche portent sur l’humanité augmentée, qu’il préfère appeler « anthropotechnie », sur la philosophie du corps et l’imaginaire du corps, ainsi que sur des questions d’éthique et de philosophie de l’existence, pour lesquelles il a proposé les concepts de « modèle de l’accord » et de « synomie ».
Philosophie
Formation
Jérôme Goffette est admis à l'agrégation de philiosophie en 1991[1]. Il a été formé à la philosophie des sciences de Georges Canguilhem et Jean Gayon
Humanité augmentée et anthropotechnie
Ses premiers travaux interrogent l’émergence et la multiplication, au sein de la médecine, de pratiques ne relevant pas du concept de médecine à usage thérapeutique au sens strict, mais aussi d'esthétique et d'amélioration[2][source insuffisante]. Il en vient ainsi à caractériser la naissance d’une nouvelle discipline, l’anthropotechnie, dont il donne cette définition :
« Art ou technique de transformation extra-médicale de l'être humain par intervention sur son corps »[3]
Il fait donc partie des universitaires se prononçant en faveur d’une démarcation forte entre médecine et anthropotechnie (ou humanité augmentée), pour des raisons à la fois intellectuelles, pratiques et éthiques, comme il s’en explique dans Naissance de l’anthropotechnie, puis dans Inquiring into Human Enhancement[4].
La question de la balance bénéfice-risque pour les actes anthropotechniques l’a conduit à développer un regard prospectif, compte tenu des scandales sanitaires (dopage sportif, affaire Poly Implant Prothèse, Implant files, etc.) et des pressions économiques existantes[5].
Le rapport préparatoire à la révision des lois de bioéthique, en 2010, s'appuie sur ses analyses lorsqu'il aborde les questions éthiques émergentes[6], conduisant aux propositions n°79 et 80 du rapport : organiser une conférence de citoyens et effectuer un travail de veille concernant les perspectives d'amélioration des performances humains[passage promotionnel][source insuffisante][source secondaire nécessaire].
L'Académie Nationale de Chirurgie l'a invité sur cette question à prononcer la conférence d'invité d'honneur de la séance solennelle 2018[réf. nécessaire].
Éthique et philosophie de l’existence
En 2020, il publie Nous — Manifeste d’un nouvel humanisme[7]. Cet ouvrage propose d'approfondir le modèle du consentement pour aller vers le modèle de l’accord. Il propose aussi de compléter le respect de l’autonomie des personnes individuelles par un respect de la« synomie » des personnes collectives.
Œuvres principales
- Nous — Manifeste d'un nouvel humanisme, Paris BoD, 2020.
- Naissance de l'anthropotechnie, Paris, Vrin, 2006
Références
- ↑ « Agrégation », Le Monde, (consulté le )
- ↑ Valérie Etter et Gaëlle Le Dref, « Art et biotechnologies : de l’observation à la création du monstre », Histoire de l'art, no 67 « Art, science et technologie », , p. 131 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Jérôme Goffette, Naissance de l'anthropotechnie : de la médecine au modelage de l'humain, Paris, Vrin, , 187 p. (ISBN 978-2-7116-1841-5, lire en ligne), p.66
- ↑ (en) S. Bateman, J. Gayon, S. Allouche, J. Goffette, M. Marzano, Inquiring into Human Enhancement – Interdisciplinary and International Perspectives, Londres, Palgrave, , 278 p. (ISBN 978-1-137-53006-6), chap. 2, pp. 38-59
- ↑ (en) Jérôme Goffette, « Technology, Body and Human Enhancement – Prospects and justice », McGuire Michael & Holt Tom : The Routledge Handbook of Technology, Crime and Justice, , chap. 38, pp.654-672 (ISBN 978-1138820135)
- ↑ Alain Claeys (Pt), Jean Léonetti (Rap.), Rapport d'information fait au nom de la mission d'information sur la révision des lois de bioéthique, Paris, Assemblée Nationale, (lire en ligne), Partie IV, C, pp. 458-472
- ↑ Jérôme Goffette, Nous — Manifeste d’un nouvel humanisme, Paris, BoD, , 188 p. (ISBN 978-2-322-20698-8, lire en ligne)
Liens externes
- Notices d'autorité
: - VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Israël
- WorldCat
- Académie Nationale de Chirurgie, conférence d'invité d'honneur 2018 : https://www3.biusante.parisdescartes.fr/acadchir/sean/?cle_aut=5697
- Page chercheur : https://univ-lyon1.academia.edu/J%C3%A9r%C3%B4meGoffette
Portail de la philosophie
