Henry Fournier-Foch

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Henry Fournier-Foch
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Biographie
Naissance
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Cordon
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
CordonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Henri-Ferdinand Fournier-FochVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
OfficierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Armes
Armée de terre française (-), Armée rouge ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Grades militaires
Lieutenant colonel (à partir de )
Colonel (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

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Henry Fournier-Foch, surnommé « Tovaritch Kapitaine Foch », né le à Cordon où il est mort le [1], est un militaire français.

Biographie

Petit-fils du maréchal Foch, il intègre l'école de Saint-Cyr dans la promotion Bournazel (1932-34)[2]. Il participe à la Seconde Guerre mondiale en tant que capitaine d'une compagnie de chars. Fait prisonnier en 1940, il est emmené dans un Oflag allemand en Poméranie. Il parvient à s'échapper en 1945 et à rejoindre les lignes soviétiques, leur livrant des informations importantes sur les emplacements de canons ennemis à Pyrzyce. Les Soviétiques remportent aisément la bataille qui suit dans le cadre de l'offensive de Poméranie orientale.

Il intègre l'Armée rouge sous le nom de « Tovaritch Kapitaine Foch » et reçoit plusieurs décorations soviétiques au cours de sa carrière atypique. Il finit podpolkovnik (lieutenant-colonel), soit le grade le plus élevé pour un militaire français dans l'Armée Rouge. Il est chargé de rassembler les Français présents (prisonniers de guerre, travailleurs du STO, déportés des camps de concentration, malgré-nous alsaciens et engagés volontaires de la division Charlemagne). Il organise ainsi le rapatriement d'environ 10 000 Français après la fin du conflit et rentre en France en juillet 1945.

Il poursuit ensuite sa carrière militaire dans l'armée française, atteignant le grade de colonel. Il est arrêté en 1963 pour ses liens avec l'OAS[3], alors qu'il était à la tête du centre d'instruction du 5e régiment d'infanterie[4], et condamné à cinq ans de prison avec sursis[5]. Il est libéré après quelques mois de détention à la Prison de la Santé mais doit quitter l'Armée[6].

Décorations

Bibliographie

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Au revoir la "Bournazel" ! », Le Casoar,‎ , p. 60 (lire en ligne).
  3. « Le colonel Fournier-Foch a été arrêté à Blois Petit-fils du maréchal, il commandait le 5e R. I. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Pierre Montagnon, L'affaire Si Salah, Pygmalion/G. Watelet, (ISBN 978-2-85704-226-6, lire en ligne), p. 156.
  5. Pierre Montagnon, La France Coloniale, t. 2 : Retour à l'Hexagone, Pygmalion, (ISBN 978-2-7564-0938-2).
  6. Pierre Montagnon, 42, rue de la santé: Une prison politique, Pygmalion, (ISBN 978-2-7564-0940-5, lire en ligne), p. 360-361
  7. Fournier-Foch 2001, p. 98.
  8. Fournier-Foch 2001, p. 119.

Liens externes

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