Gustav Ernesaks

Cet article est une ébauche concernant la musique classique et un chef d’orchestre estonien.

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Cet article concerne un compositeur et chef de chœur estonien. Pour l'haltérophile estoniene, voir Gustav Ernesaks (haltérophilie).

Gustav Ernesaks
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Biographie
Naissance
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Perila (Estonie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Tallinn (Estonie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
soviétique
estonienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Chef d'orchestre, enseignant, compositeur de musique de film, professeur de musique, compositeur, chef de chœur, journaliste d'opinionVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Conjoint
Stella Ernesaks (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Ott Ernesaks (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Maître
Genre artistique
Distinctions
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Gustav Ernesaks, né le à Perila, dans le comté de Harju, et mort le à Tallinn en Estonie, est un compositeur et chef de chœur estonien[1],[2],[3],[4].

Biographie

Sa popularité commence lors de la période pré-soviétique, dans l'Estonie indépendante, avec uns chanson humoristique, parlant d'un homme qui rentre chez lui fumant une pipe Let's Go Home, Men !, popularisée par les chœurs nationaux. Durant l'occupation de l'Estonie, pendant la Seconde Guerre mondiale, Ernesaks reste en Union soviétique, travaillant comme chef d'orchestre. Il est l'une des grandes figures du Festival estonien de la Chanson. Après la guerre, il rentre en Estonie et, il s'illustre comme chef d'orchestre du festival national de la Chanson de 1947. Il écrit le hymne de l'Estonie soviétique et de nombreuses chansons en honneur du régime stalinien[5].

En 1949, trois des quatre chefs d'orchestre du festival de la musique de 1947 seront arrêtés et déportés. Le seul survivant, Gustav Ernesaks sera nommé le chef d'orchestre principal du festival national de la musique de 1950. Il a prend à ce moment l'initiative d'inclure au programme du festival quelques chansons des compositeurs non soviétiques, notamment Most Beautiful Songs de Friedrich Saehelmann et de Miina Härma I Dedicate It All to My Beloved[5].

Il a joué un rôle majeur dans la Révolution chantante, qui a mené à l'indépendance de l'Estonie à la fin des années 1980[6].

L'une de ses chansons, basée sur le poème de Lydia Koidula Mu isamaa on minu arm [Ma Patrie est mon amour], devient un hymne national non officiel pendant l'occupation soviétique ; ironiquement, il est également l'un des auteurs de l'hymne de la République socialiste soviétique d'Estonie utilisé de 1945 à 1990.

Une statue à son effigie est érigée en 2004 sur l'emplacement où se déroule le Festival estonien de la Chanson.

Gustav Ernesaks est inhumé au cimetière boisé de Tallinn.

Récompenses et décorations

Union soviétique

Estonie

Bibliographie

  • (et) Gustav Ernesaks, Kutse (Autobiographie), Tallinn, Eesti Raamat, , 230 p.

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gustav Ernesaks » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Alain Paris, Le Nouveau Dictionnaire des interprètes, Groupe Robert Laffont, , 2331 p. (ISBN 978-2-221-18755-5, lire en ligne)
  2. (et) « Heliloojad ⇒ Gustav Ernesaks », opetaja.edu.ee (consulté le )
  3. (et) « Teletutvus: Gustav Ernesaks », Eesti Rahvusringhääling (consulté le )
  4. (en) Mimi S. Daitz et Veljo Tormis, Ancient Song Recovered : The Life and Music of Veljo Tormis, vol. 1, Pendragon Press, , 368 p. (ISBN 978-1-57647-009-1, lire en ligne), p. 136
  5. a et b (en) Guntis Smidchens, The Power of Song : Nonviolent National Culture in the Baltic Singing Revolution, University of Washington Press, , 416 p. (ISBN 978-0-295-80489-7, lire en ligne), p. 167
  6. (en) Gunter Faure et Teresa Mensing, The Estonians : The long road to independence, , 409 p. (ISBN 978-1-105-53003-6, lire en ligne), p. 318

Annexes

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Liens externes

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