Francis Woodman Cleaves

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Francis Woodman Cleaves
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Biographie
Naissance
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BostonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
New HampshireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Francis Woodman CleavesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Historien, sinologue, écrivain, mongoliste, orientaliste, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
Prix Stanislas-Julien ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Francis Woodman Cleaves, né à Boston, aux États-Unis le et mort dans le New Hampshire le est un sinologue, écrivain et historien qui enseigna à l'université Harvard, où il fut un élément clé dans l'établissement d'études de la Mongolie aux États-Unis[1]. Il est connu pour sa traduction en anglais de L'Histoire secrète des Mongols.

Il est l'un des quatre auteurs de la méthode de Translittération VPMC du mongol cyrillique.

Biographie

Né en 1911 à Boston, Cleaves vient à Paris pour la première fois, où il étudie avec l'orientaliste Paul Pelliot.

Il part ensuite à Pékin (Beijing, alors traduit par Peiping), en Chine, où il étudie avec le mongoliste Antoine Mostaert un collectionneur de livre passionné. Il parcourt également les magasins et étalages de Liulichang (en), la rue des bouquinistes et antiquaires. Il y accumule une importante collection en chinois et mongol, son centre d’intérêt, mais également en mandchou, qu'il ne pensait lui-même utiliser. Les livres en mandchous étaient particulièrement rares et forme le cœur de la collection mandchoue de l'université Harvard[2].

En 1941, il retourne aux États-Unis, mais il perd ses livres et le manuscrit de sa thèse de doctorat, qui furent retrouvés après la guerre. Il enseigne le chinois à la section des langues d'extrême-orient de l'institut Harvard-Yenching (en) et travail sur un projet de dictionnaire chinois-anglais. Il rejoint la marine des États-Unis et fait son service dans l'Océan Pacifique. Après la fin de la guerre, il aide à reloger au Japon les citoyens japonais qui vivaient en Chine et trie les livres les plus intéressant qu'il avait trouvé auparavant pour les envoyer à la bibliothèque Harvard-Yenching (en)[3].

Publications

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Annexes

Notes et références

  1. (en) Bettine Birge, « Yuan studies in North America: historical overview, contributions, and current trends », dans Haihui Zhang. A Scholarly Review of Chinese Studies in North America, Ann Arbor, MI.: Association for Asian Studies, (ISBN 9780924304729, lire en ligne [PDF]), p. 55-56.
  2. Mark Elliott, "Highlights of the Manchu-Mongol Collection," in Patrick Hanan. ed., Treasures of the Yenching: Seventy-Fifth Anniversary of the Harvard-Yenching Library. (Cambridge, MA; Hong Kong: Harvard-Yenching Library, 2003), pp. 79-81.
  3. "Memorial Minute," Harvard University Gazette (January 22, 1998)

Bibliographie

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(en) Carolyn I Cross et Francis Woodman Cleaves, Niġuča bičig : pi wên shu : an anniversary volume in honor of Francis Woodman Cleaves, vol. 9, Cambridge, Mass., Harvard University, coll. « Journal of Turkish studies », (OCLC 469456526)

Liens externes

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