France Audoul

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Audoul.

France Audoul
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
6e arrondissement de LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
13e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Francine Jeanne Étiennette MartinonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Lieu de détention
RavensbrückVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Francine Jeanne Étiennette Audoul-Martinon dite France Audoul, née à Lyon 6e[1] le et morte à Paris 13e le , est une peintre et résistante française, sœur de Jean Martinon.

Biographie

Formée à l'école des Beaux-Arts de Lyon, elle s'installe à Paris et expose en 1929 au Salon des indépendants.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est arrêtée comme membre de la Résistance intérieure française, dans la région de Toulouse et est déportée au camp de Ravensbrück (1943). Durant sa captivité elle exécute sur le vif des croquis.

En 1946, certains de ses portraits illustrent l’ouvrage publié par Défense de la France, Les témoins qui se firent égorger[2]. En 1966, elle fait éditer un ouvrage illustré de ses dessins sur la déportation, Ravensbrück 150 000 femmes en enfer aux éditions Le Déporté[3], composé de 32 portraits et croquis faits au camp en 1944-1945 et 22 compositions et textes manuscrits. Certains de ses dessins sont également publiés dans Voix et Visages[4], le bulletin de l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR) dont elle est membre[5]. France Audoul a par ailleurs réalisé des œuvres (peintures, compositions) pour le Mémorial de Ravensbrück[5].

Après sa mort, la Fondation nationale des arts de Nogent-sur-Marne fait don de documents, croquis et photos qu’elle avait réalisés pour l'ouvrage Ravensbrück 150 000 femmes en enfer au musée de La contemporaine[6]. L'institution conserve d'autres œuvres de France Audoul[7],[8].

Vie privée

Elle est la tante de l'écrivain Jean-Paul Martinon.

Bibliographie

  • René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, Tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 58 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

  1. « Fichier des décès : Francine Jeanne Etiennette Martinon », sur MatchID
  2. Anne-Marie Pavillard, « La résistance de l’esprit »
  3. France Audoul sur Musee-armée.fr
  4. Voix et Visages
  5. a et b Caroline Fieschi, « Images de la déportation dans les collections de la BDIC », dans Femmes en déportation : Les déportées de répression dans les camps nazis 1940-1945, Presses universitaires de Paris Nanterre, coll. « Sources et travaux de la BDIC (La Contemporaine) », (ISBN 978-2-84016-409-8, DOI 10.4000/books.pupo.12015, lire en ligne), p. 223–231
  6. « Oeuvres de France Audoul-Martinon », sur www.calames.abes.fr (consulté le )
  7. « Audoul-Martinon, France.- Les crimes de l'Allemagne nazie : Ravensbrück, camp de travail et d'extermination pour femmes, EST/000726 »
  8. « Cartes-dessins. France Audoul, ARCH/0289/4 »

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • WorldCat
  • [PDF] Les dessins comme forme de résistance dans les camps
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de la Résistance française