Eldred Pottinger

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Eldred Pottinger
Biographie
Naissance
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Comté de DownVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 32 ans)
Hong KongVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
St. Thomas Cathedral, Mumbai (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Addiscombe Military Seminary (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
DiplomateVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Compagnon de l'ordre du BainVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Eldred Pottinger (Comté de Down – Hong Kong,  (à 32 ans)) est un officier de l'armée de la Compagnie britannique des Indes orientales et un diplomate.

Biographie

Eldred Pottinger est le fils de Thomas Pottinger, de Mountpottinger, dans le comté de Down, en Irlande (aujourd'hui en Irlande du Nord), et de Charlotte Moore. Né le , il fait ses études à l'Addiscombe Seminary (institution n'ayant rien de religieux, mais formant les futurs officiers de l'armée des Indes ; il est situé à Addiscombe, aujourd'hui partie de Londres, dans le borough londonien de Croydon) et entre dans le régiment d'artillerie de Bombay en 1827. Après quelques années de service dans ce régiment, il est nommé au département politique sous les ordres de son oncle, le colonel (plus tard sir) Henry Pottinger.

Articles détaillés : Grand Jeu (géostratégie) et Première guerre anglo-afghane.

En 1837, il voyagea à travers l'Afghanistan sous un déguisement de musulman pieux pour une mission classique de renseignement. Après être passé par Peshawar et Kaboul, il arrive à Hérat le . Apprenant qu'une armée perse menée par Mohammad Shah Qajar en personne et conseillée par des officiers russes fait marche vers la ville, il décide d'y rester pour observer les évènements, puis il propose au vizir ses services, qui sont accueillis avec empressement. Le siège débute le . Après plusieurs mois de harcèlement et de blocus sans grand résultats, les assiégeants lancent l'assaut le . Galvanisés par Pottinger, les défenseurs parviennent in extremis à repousser l'assaut. Mais le siège se prolonge jusqu'au . Le shah finit par le lever lorsqu'il apprend qu'un détachement britannique a pris l'île de Kharg, dans le golfe Persique[1]. Après la fin du siège, Pottinger fait la connaissance de Charles Stoddart, secrétaire militaire de l'ambassadeur John McNeill, et sur le point d'être envoyé en mission à Boukhara[2].

Cette action d'éclat vaut à Eldred Pottinger les félicitations du gouverneur général, lord Auckland, sa promotion au grade de major, et sa nomination dans l'ordre du Bain. Il est également affecté à Hérat comme officier politique. En 1841, il occupe les mêmes fonctions dans le Kouhistan lorsqu'y éclate une révolte contre Shah Shuja. Pottinger se réfugie au sein de la garnison gurkha de Tcharikar, où il soutient un siège de quatorze jours, avant une périlleuse retraite jusqu'à Kaboul, au cours de laquelle il est blessé. Moins d'une quinzaine de jours après son arrivée, sir William Hay Macnaghten, représentant britannique auprès de Shah Shuja, est tué dans un traquenard, et Eldred Pottinger lui succède. Mais l'apathie du major-général Elphinstone, commandant militaire, mine toute résistance, et Pottinger est contraint de négocier le retrait britannique. Gardé comme otage par Wazir Akbar Khan, le chef de la révolte, Pottinger échappe ainsi au massacre de la garnison lors de la bataille de Gandamak en . Après quelques mois de captivité, il parvient à se libérer avec les autres otages grâce à l'arrivée de l'armée de Sir George Pollock (en), et à l'intervention de Richmond Shakespear[3], et retourne en Inde.

Il meurt le lors d'une visite à Hong Kong (dont son oncle sir Henry Pottinger est gouverneur).

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Eldred Pottinger » (voir la liste des auteurs).
  1. Le Grand Jeu, P. HOPKIRK, 2011, p. 201-209, chap. 14.
  2. Article Stoddart, Charles par Stephen Edward Wheeler dans le Dictionary of National Biography.
  3. Le Grand Jeu, P. HOPKIRK, 2011, p. 293-295, chap. 21.

Bibliographie

  • [Le Grand Jeu, P. HOPKIRK, 2011] Peter Hopkirk (trad. de l'anglais par Gerald de Hemptinne, préf. Olivier Weber), Le Grand Jeu : Officiers et espions en Asie Centrale [« The great game: On secret service in high Asia »], Bruxelles, Nevicata, (réimpr. 2013), 3e éd. (1re éd. 2011), 569 p. (ISBN 978-2-87523-096-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Lien externe

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
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