Collégiale Saint-André de Chartres

Collégiale Saint-André de Chartres
L'ancienne collégiale Saint-André de Chartres.
Présentation
Type
Église, collégiale ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
XIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
AndréVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Ville de Chartres (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Usage
Exposition artistique (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Classé MH ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Adresse
2 rue Saint-André (d) Voir et modifier les données sur Wikidata
Chartres, Eure-et-Loir
 France
Coordonnées
48° 27′ 01″ N, 1° 29′ 24″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

L'ancienne collégiale Saint-André date du XIIe siècle.

Elle se situe à Chartres dans le département français d'Eure-et-Loir et a été classée monument historique sur la liste de 1840[1].

Histoire

Ancien Régime

Article détaillé : amphithéâtre de Chartres.

L'église primitive aurait été construite, selon la tradition par saint Aignan, à l'emplacement d'un amphithéâtre gallo-romain dont on retrouve des vestiges dans les murs de l'une des cryptes[2]. Un second édifice datant du Xe siècle fut détruit par un incendie en 1134, ne laissant que les cryptes.

Reconstruite, l'église Saint-André est terminée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Au début du siècle suivant, une arche est lancée au-dessus de l'Eure afin de supporter le chœur de l'édifice. Celui-ci sera reconstruit au XVIe siècle par Jehan de Beauce.

Au XVIIe siècle, une seconde arche est édifiée dans le prolongement de la première, enjambant la rue du Massacre pour supporter la chapelle de la Vierge, créant ainsi un très bel ensemble, qui comprend également un cloître canonial, un hôtel-Dieu et des cimetières[1].

  • La collégiale Saint-André dans l'Ancien Régime
  • La collégiale au XVIIe siècle.
    La collégiale au XVIIe siècle.
  • Le Martyre de Saint André de Sébastien Bourdon, XVIIe siècle[3].
    Le Martyre de Saint André de Sébastien Bourdon, XVIIe siècle[3].
  • Façade sud, bordée par l'Eure, devant l'ancien port de Chartres.
    Façade sud, bordée par l'Eure, devant l'ancien port de Chartres.
  • Les vestiges des arcs-boutants, façade est.
    Les vestiges des arcs-boutants, façade est.

Période contemporaine

La Révolution ferme l'église Saint-André au culte en 1791. Sa flèche octogonale est démolie ; le tableau du maître-autel représentant le martyre de saint André par Sébastien Bourdon est affecté par le gouvernement consulaire en 1803 au musée des Augustins de Toulouse. Elle devient un magasin à fourrage jusqu'en 1861.

En 1805, la chapelle de la Vierge installée sur la seconde arche s'écroule, obligeant, pour des raisons de sécurité, à démolir le chœur en 1827. En 1905, l'édifice abrite un atelier de menuiserie. En 1861, le bâtiment est gravement endommagé par un premier incendie, puis par un second en 1944.

Aujourd'hui

Grâce à une restauration commencée dans les années 1980 puis continuée à partir de 2003, la collégiale et ses cryptes trouvent leur nouvelle vocation, celle d'un lieu d'activités culturelles et artistiques dans un cadre de qualité. C'est autour de l'église Saint-André, dans ce quartier peuplé et laborieux, que naît et se développe, au Moyen Âge, la foire Saint-André. Celle-ci existe encore aujourd'hui, même si son lieu d'implantation est différent[4].

  • La collégiale Saint-André, au bord de l'Eure
  • Façade sud, vue depuis la rive droite de l'Eure. Sur la gauche, la fontaine Saint-André.
    Façade sud, vue depuis la rive droite de l'Eure. Sur la gauche, la fontaine Saint-André.
  • Le jardin médiéval de la façade sud.
    Le jardin médiéval de la façade sud.
  • Façade ouest romane.
    Façade ouest romane.
  • Fontaine Saint-André, sous la collégiale Saint-André.
    Fontaine Saint-André, sous la collégiale Saint-André.
  • Nef et portail ouest.
    Nef et portail ouest.
  • Chapelle Renaissance du bas-côté nord.
    Chapelle Renaissance du bas-côté nord.

Références

  1. a et b « Collégiale Saint-André », notice no PA00096997, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Laurence Franceschina, « Sous la collégiale Saint-André de Chartres, les vestiges d’un amphithéâtre gallo-romain », sur lechorepublicain.fr, .
  3. « Le martyre de saint André », notice no 05620000033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  4. « La collégiale Saint-André », sur www.ville-chartres.fr (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Collégiale Saint-André de Chartres, sur Wikimedia Commons

Liens externes

  • Ressource relative à la religionVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Clochers de France
  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
  • « La collégiale Saint-André », sur www.ville-chartres.fr (consulté le )
  • Collégiale Saint André - artistescontemporains.org
  • Collégiale Saint-André de Chartres (Chartres, XIIe siècle-XIIIe siècle) | Structurae
  • La collégiale Saint-André (nouveauté 2021) - Chartres en Lumières - Illuminations à Chartres
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