Charles Jalabert

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Jalabert.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Charles Jalabert
Charles Jalabert, photographie publiée par la Maison Goupil.
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charles-François JalabertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Paul Delaroche, Alexandre ColinVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
Paris (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Charles Jalabert, né le à Nîmes et mort le à Paris, est un peintre français.

Biographie

Buste de Charles Jalabert par Pierre-Nicolas Tourgueneff (copie, collection particulière).
Souvenir de Carnaval 1861, huile sur panneau, 29 x 18,5 cm (collection particulière Pays-Bas)

« Jalabert Charles-François est né à Nîmes le , quoique l'état civil porte la date du [1]. »

Il est l'élève du peintre Alexandre Colin à l'école de dessin de Nîmes. Son père, trouvant qu'une carrière commerciale serait plus lucrative, l'envoie à Paris à cette fin. C'est son employeur qui l'encourage à poursuivre sa vocation. En 1839, il est admis dans l'atelier de Paul Delaroche, mais est contraint de le quitter lorsque celui-ci ferme après un bizutage tragique. Il gardera une amitié indéfectible à son professeur jusqu'à la mort de celui-ci[2]. Lauréat du deuxième prix de Rome en peinture de 1841, il ne réussit pas à obtenir le premier prix malgré trois tentatives, et part à ses frais à Rome en 1843.

De retour en France en 1847, Charles Jalabert expose au Salon de peinture et de sculpture un Virgile qui est acquis par l'État pour le musée du Luxembourg, à Paris. Il devient rapidement un artiste de renom dans la haute société parisienne, et fréquente notamment le salon d'Apollonie Sabatier. Il expose alors régulièrement au Salon des sujets religieux et historiques. À partir de 1863, il devient un peintre portraitiste de renom et travaille notamment pour la famille d'Orléans.

Jean-Léon Gérôme présenta Jalabert à l'éditeur parisien Adolphe Goupil, qui lui assura une large diffusion de son œuvre et une stabilité financière.

Charles Jalabert meurt le à son domicile parisien, rue Chaptal dans le 9e arrondissement[3].

En 1903, Émile Reinaud, ancien maire de Nîmes et époux de la nièce de Charles Jalabert, lui consacre un important ouvrage biographique primé par l'Académie française[4].

En 1904, la ville de Nîmes fait élever un monument à sa mémoire. Aujourd'hui disparu, ce monument était notamment composé d'un buste réalisé par Pierre-Nicolas Tourgueneff.

Distinctions

Collections publiques

Œdipe et Antigone, 1842, musée des Beaux-Arts de Marseille.
Nymphes écoutant les chants d'Orphée, 1855, Walters Art Museum de Baltimore.
Charles Jalabert par A. Bergeret & Cie.
En France
Aux États-Unis
  • Baltimore, Walters Art Museum :
    • Nymphes écoutant les chants d'Orphée, 1855, huile sur toile ;
    • Le Martyr chrétien noyé dans le Tibre, après 1853, huile sur toile, par Paul Delaroche, achevé par Charles Jalabert ;
    • Moïse sauvé des eaux, après 1853, huile sur toile, par Paul Delaroche, achevé par Charles Jalabert ;
    • Le Réveil ou Femme à l'enfant, 1863, huile sur toile ;
    • Maria Pasqua, 1863, huile sur bois.

Estampes d'après Charles Jalabert

  • Galatée, 1847, gravé par Marie-Alexandre Alophe (1812-1883), édité par Adolphe Goupil dans la Revue des Arts.
  • Jésus marchant sur les eaux, 1866, gravé par Amédée Varin et Eugène Varin, imprimée et publiée par Goupil[14].
  • Roméo et Juliette , édition Goupil.
  • Le Réveil , 1860, gravé par Gustave Bertinot, imprimée et éditée par Goupil.

Salons

  • 1847 : Virgile.
  • 1852 : Villanella ; Saint-Luc ; Portrait de M. M.
  • 1853 : Nymphes écoutant les chants d'Orphée.
  • 1863 : Marie des Abbruzes.

Expositions

  • 1981 : musée des Beaux-Arts de Nîmes, « Charles-François Jalabert (1819-1901) ».
  • 2005 : Paris, galerie Talabardon et Gautier, « Le XIXe siècle ».
  • 2012 : Paris, galerie Alexis Bordes, Galatée.

Élèves

Notes et références

  1. Reinaud 1903, p. 1 (note de bas de page).
  2. Catalogue de la Galerie Alexis Bordes, novembre 2012, p.15-16.
  3. État civil de Paris, Acte de décès no 328 dressé le 9 mars 1901, page 16/31.
  4. « Émile Reinaud », sur academie-francaise.fr
  5. « Italienne & son enfant », notice no 07480020641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. « Marie-Amélie de Bourbon-Siciles », notice no 00000076545, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. « Jésus au jardin des oliviers », notice no 00000060651, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  8. « Comtesse de Paris », notice no 07140001415, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « Comte de Paris », notice no 07140001414, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. « Œdipe et Antigone », notice no 000PE013941, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. « Italienne », notice no 000DE021650, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  12. « Mme Paul Rattier », notice no 00000106568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  13. « Louis-Bonaparte », notice no 50160000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  14. Ministère de la Culture, 2006, inventaire topographique de l'église Saint-Léger de Glisy

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Charles Jalabert, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • WorldCat
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • British Museum
    • Grove Art Online
    • Musée d'Orsay
    • National Portrait Gallery
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • Inauguration de la statue de Charles Jalabert et discours funèbres de ses obsèques par Alexandre Ducros, vice-président de l'Académie de Nîmes
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de l’histoire de l’art
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail de Nîmes