Château de Voré

Cet article est une ébauche concernant les châteaux de France, l’Orne et les monuments historiques français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Château de Voré
Présentation
Type
Fondation
XVIIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Classé MH ()
Inscrit MH (, )Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Rémalard en Perche, Orne
 France
Coordonnées
48° 26′ 41″ N, 0° 47′ 49″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le château de Voré est une demeure du XVIIIe siècle qui se dresse sur le territoire de l'ancienne commune française de Rémalard, dans le département de l'Orne, en région Normandie.

Le château, propriété privée non ouvert à la visite, est totalement protégé aux monuments historiques.

Localisation

Le château est situé, à 2 km au nord-est de Rémalard au sein de la commune nouvelle de Rémalard en Perche, dans le département français de l'Orne.

Historique

Au XVIIIe siècle, un édifice est bâti sur un plan classique auquel s'ajoute un parc. Il est acquis en 1719 par l'intendant des finances et membre du Conseil de finances Louis Fagon. Il cherche à embellir le jardin et le château. Vers 1720-1723, il fait réaliser par le jeune peintre Jean-Baptiste Oudry de grandes toiles peintes représentant des scènes de réjouissances et les installe dans un salon du château[1]. Dans un mémoire des années 1730, Louis Fagon, fils du médecin de Louis XIV, seigneur de Voré, affirmait que son château était bâti « en pierres de taille, à la moderne, d'après les dessins d'Hardouin-Mansart[2]. ».

En 1749[2], le domaine est acheté par le fermier général devenu philosophe Claude-Adrien Helvétius. Sa seconde fille, Geneviève Adélaïde, mariée en 1772 à Frédéric-Antoine-Marc, comte d'Andlau de Hombourg, hérite de Voré en 1771[1]. Elle fait déposer les toiles d'Oudry, qui ne seront réinstallés, au rez-de-chaussée, qu'en 1895. Au début des années 2000, elles sont achetées par le Louvre[1].

C'est à Voré qu'en 1867 Albert de Mun épouse sa cousine, Mlle Simone d'Andlau[2]

Description

En avant de l'édifice, la cour est fermée par une grille en fer forgé sur laquelle sont entrelacées les initiales des Helvétius et des d'Andlau. Le corps central se termine, à chaque extrémité, par un bâtiment en saillie. Les communs sont disposés autour d'une cour.

Protection aux monuments historiques

Au titre des monuments historiques[3] :

  • l'intérieur du château est inscrit par arrêté du  ;
  • les façades, les toitures, la grille d'entrée, la cour d'honneur avec les sauts-de-loups l'entourant sont classées par arrêté du  ;
  • les façades et toitures du pavillon dit de Madame Helvétius ainsi que celles des communs (à l'exclusion des deux bâtiments modernes) sont inscrites par arrêté du .

Notes et références

  1. a b et c Georges Poisson, « Les Oudry de Voré », Cahiers Saint-Simon, vol. 31, no 1,‎ , p. 130-131 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 222.
  3. « Château de Voré », notice no PA00110897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Château de Voré, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
  • icône décorative Portail des châteaux de France
  • icône décorative Portail de l’Orne
  • icône décorative Portail des monuments historiques français