Antonio Soriano

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Antonio Soriano
Plaque lui rendant hommage au 72, rue de Seine.
Biographie
Naissance
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SegorbeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
15e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Seconde République espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Barcelone, Toulouse, ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Libraire, éditeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Jeunesses socialistes unifiées
Union nationale espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Guerre d'EspagneVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention
Camp de Bram (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Commandeur de l'ordre du Mérite civil ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Antonio Soriano y Mor, né le à Barcelone et mort à Paris le , est un éditeur espagnol, fondateur de la Librairie espagnole de Paris. Il est l'une figures majeures de la résistance au franquisme à Paris.

Biographie

Antonio Soriano est né à Barcelone, en Espagne, en 1913.

Jeunesse

Étudiant dans sa ville natale en 1936, il s'engage pour la Deuxième République espagnole et devient l'un des responsables des Jeunesses socialistes unifiées (JSU)[1].

Lors de la Retirada, il est interné au camp de Bram. En 1942, il fonde avec Jaime Nieto, la Unión Nacional Española (UNE), à laquelle appartient José Barón Carreño, l'un des chefs sera abattu par les Nazis à la Libération de Paris[2].

Après la libération de Toulouse, Antonio Soriano demeure dans cette ville. Il fonde avec Josep Salvador le Centre d'études Toulouse-Barcelone, qui organise en 1946 une cérémonie d'hommage aux républicains espagnols survivants des camps nazis[3]. Plus tard, ils créent la librairie LEE (Librería de Ediciones Españolas), qui amorce le projet de la librairie espagnole de Paris.

La Librairie espagnole de Paris

Soriano rejoint Paris en 1950. Après avoir repris le fonds de la librairie de la rue Gay-Lussac[4] grâce à la famille de Luis Buñuel[5], il travaille au projet d'une librairie sur le modèle de celle de Toulouse avec Salvador[6].

Ce sera la Librairie espagnole, qui ouvre au 72, rue de Seine, dans le 6e arrondissement. La librairie devient un haut-lieu de l'Espagne républicaine à Paris[7],[8].

Il décède en 2005 dans le 15e arrondissement de Paris[9].

Article connexe : Diaspora espagnole en France.

Hommage

Une plaque est apposée sur l'édifice qui accueillait la librairie. Elle doit quitter ses locaux historiques en 2004 et s'installe rue Littré[10] avant de fermer définitivement[11].

Références

  1. « Antonio Soriano, libraire et éditeur antifranquiste », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  2. « Conseil de Paris »
  3. (es) Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes, « Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes », sur Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes
  4. « Bibliothèque du Centre Pompidou »
  5. (es) « Fallece Antonio Soriano, mítico propietario de la Librería Española de París », sur La Vanguardia
  6. (es) CVC Centro Virtual Cervantes, « CVC. Josep Salvador. LEE en París. », sur cvc.cervantes.es
  7. (es) Juan Goytisolo, « Antonio Soriano y la Librería Española de París », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne)
  8. Geneviève Dreyfus-Armand, L'Exil des républicains espagnols en France : De la guerre civile à la mort de Franco, Albin Michel, , 480 p. (ISBN 978-2-226-23350-9, lire en ligne)
  9. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io
  10. Par Marie OttaviLe 19 octobre 2004 à 00h00, « La plus ancienne librairie espagnole doit déménager », sur leparisien.fr,
  11. « Cet au revoir est un adios », sur Libération.fr,

Liens externes

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