Accords de Dayton

General Framework Agreement for Peace in Bosnia and Herzegovina
Description de cette image, également commentée ci-après
De gauche à droite assis, les signataires, Slobodan Milošević, président de la république fédérale de Yougoslavie, Franjo Tuđman, président de la république de Croatie et Alija Izetbegović, président de la république de Bosnie-Herzégovine, paraphant les accords de paix de Dayton.
Derrière eux se tiennent de gauche à droite, Felipe González, Bill Clinton, Jacques Chirac, Helmut Kohl, John Major et Viktor Tchernomyrdine.
Données clés
Type de traité Traité de paix
Données clés
Effet (écriture)
(signature)
Parties
République fédérale de Yougoslavie République de Bosnie-Herzégovine République de Croatie

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Les accords de Dayton, signés le à Paris, mettent fin aux combats interethniques qui ont lieu en Bosnie-Herzégovine.

Bien que signés à Paris, ils ont gardé le nom de « Dayton » car l'essentiel des négociations se sont déroulées en de la même année sur une base militaire près de Dayton aux États-Unis.

Contenu

Division de la Bosnie-Herzégovine telle que prévue par les accords de Dayton.

Du au , sur la base aérienne de Wright-Patterson, près de Dayton, dans l'Ohio, aux États-Unis, se déroulent des négociations visant à mettre fin à la guerre de Bosnie-Herzégovine qui ravage depuis trois ans l'ancienne république yougoslave. Les principaux participants sont les présidents serbe (Slobodan Milošević), croate (Franjo Tuđman) et bosnien (Alija Izetbegović), ainsi que le négociateur américain Richard Holbrooke assisté de Christopher Hill.

Les accords de Dayton prévoient une partition de la Bosnie-Herzégovine à peu près égale entre la fédération de Bosnie-et-Herzégovine (croato-bosniaque) et la république serbe de Bosnie (serbe), ainsi que le déploiement d'une force de paix multinationale, l'IFOR : un système de gouvernance tripartite complexe permet de conserver l'intégrité territoriale de la Bosnie, laissant une large autonomie aux entités croato-musulmane d'une part et serbe d'autre part.

Bien que formellement signés à Paris le , ces accords sont passés à l'histoire sous le nom d'accords de Dayton[1]. Selon l'historien Tony Judt, l'insistance française pour accueillir la cérémonie de signature « ne fit qu'attirer l'attention sur la réticence antérieure de la France à agir contre les Serbes[2] ».

Notes et références

  1. « Les Accords de paix de Dayton (Paris, 21 novembre 1995) », Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe.
  2. Tony Judt, Après-guerre : une histoire de l'Europe depuis 1945, Éd. Grand Pluriel, 2005, p. 790 (ISBN 978-2-01-279460-3).

Compléments

Articles connexes

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Tchéquie
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Gran Enciclopèdia Catalana
  • (en) Texte complet des accords
  • Xavier Bougarel, « Quel bilan critique des accords de Dayton ? », in Relations internationales et stratégiques, no 28, hiver 1997, p. 29-35, [lire en ligne].
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